Tu sais, Lebonplaisir, je crois que l'instinct maternel et a fortiori paternel n'existe pas a priori. Il s'acquiert "en situation". Il y a même pas mal de femme qui déplorent (et culpabilisent) de n'avoir pas l'instinct maternel, et qui finalement l'attrapent au fur et à mesure.
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Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences.
4 participants
2 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Dim 13 Avr 2014 - 6:39
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Dernière édition par LeBonPlaisir le Ven 11 Juil 2014 - 10:13, édité 1 fois
3 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Jeu 29 Aoû 2013 - 6:53
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J'aime bien ce genre de petite jupe, je me demande si je ne possède pas la même...
Invité
Invité
Bonjour,
j'ai fait le pas cet été. J'étais seul dans un camping près d'un petit chemin de promenade. J'ai mis un soutien-gorge, un petit slip en dentelle que j'affectionne particulièrement, des dim-up et une petite jupe. Je suis parti me promener ainsi sur ce chemin, en début de soirée (il faisait encore jour). Je n'ai rencontré personne et je l'ai presque regretté. Je me sentais bien, féminine. Sentir l'air sur mes cuisses, sous ma jupe.
Les nuits suivantes j'ai dormi dans ma nuisette blanche en dentelle.
Ma compagne connait mon côté féminin mais pas à ce point, de m'habiller quand je suis seul.
J'aimerais tant "officialiser", mais il n'en est pas question, le le sens bien.
j'ai fait le pas cet été. J'étais seul dans un camping près d'un petit chemin de promenade. J'ai mis un soutien-gorge, un petit slip en dentelle que j'affectionne particulièrement, des dim-up et une petite jupe. Je suis parti me promener ainsi sur ce chemin, en début de soirée (il faisait encore jour). Je n'ai rencontré personne et je l'ai presque regretté. Je me sentais bien, féminine. Sentir l'air sur mes cuisses, sous ma jupe.
Les nuits suivantes j'ai dormi dans ma nuisette blanche en dentelle.
Ma compagne connait mon côté féminin mais pas à ce point, de m'habiller quand je suis seul.
J'aimerais tant "officialiser", mais il n'en est pas question, le le sens bien.
5 L'impulsion première Jeu 25 Juil 2013 - 22:40
Invité
Invité
Bonjour Heavens,
Je n'ai pas d'honneur à faire de "belles contributions" car comme dans une relation qui se construit à deux, un Forum est une relation particulière qui se construit à plusieurs. Ainsi c'est la richesse de chaque contribution et le climat de confiance et de respect qui porte chaque contributeur, dont moi, à exprimer ce qu'il y a de plus pur et de plus sincère en lui.
Il y a des années que j'étudie et que je parcours les livres de psychologie et les forums avec l'envie insatiable de comprendre le fonctionnement de l'humain, ses moteurs, ses freins, ses peurs.... Et cette quête fut sans doute initiée et avait pour but premier de répondre à la question : "Suis-je normal ?".
Car, issu d'un milieu pauvre dans lequel la violence et l'alcool régissaient les rapports entre mes adultes de parents, je me suis très tôt posé la question "Pourquoi ?"
Par exemple, Pourquoi ma mère avait elle préféré me faire porter les mêmes sous-vêtements que ma sœur ?
Pourquoi je me sentais "normal" et que lorsque j'étais stressé en classe de Cours Moyen, je glissais en cachette un doigt pour toucher le volant de broderie anglaise de ma culotte sous la table et que ce geste me réconfortait?
Pourquoi encore étant devenu ado puis jeune adulte j'avais plus de copines que de copains, et j'adorais les échanges passionnés et non violents que nous avions sur des tas de sujets, les accompagner dans leur séances de shopping n'osant pas leur avouer que, moi aussi, j'aurais adoré porter cette petite jupe ou ce mignon petit slip à frous-frous...?
Beaucoup de ces questions en commençant par les intentions profondes de ma mère à mon égard ont trouvé peu à peu des réponses au fil de mes investigations et découvertes...
Aujourd'hui, je suis dans la position de celui qui a quelques pistes mais qui sais qu'il n'a pas toutes les réponses. Et c'est ce qui me porte à partager avec vous le peu que je sais et l'immensité de ce que je reconnais ne pas savoir encore, en attitude d'apprentissage.
Et pour en revenir à Toi, cher Heavens, permet moi de te poser cette question : Il y a deux ans et demi, quel a été pour Toi l’événement déclencheur qui t'a poussé à tenter l'essai d'une féminisation plus marquée ?
Lorsque tu dis que le désir d'être ne femme s'estompe peu à peu, peux tu identifier quelles sont les raisons que tu perçois au fond de toi ?
Et enfin, lorsque tu t'es fait surprendre, tu as agit en Etre unique et respectable, libre de tes choix dans ta relation. Saches que ta décision et la réponse qui en a découlé a été bonne et aussi que répondre que ce n'était pas une passade et que tu aurais aimé poursuivre ton expérience de féminisation aurait été une aussi bonne voie.
Les deux réponses ont même valeur, les activer comme il te plait ne fait qu'ouvrir une porte vers un cheminement différent mais en tout point d'égale valeur. Par ta réponse et ton attitude, tu as modelé ta relation à Toi et à l'autre. Il n'y a pas de jugement à apporter du moment que ce choix te satisfait et contribue au maintient de ta relation.
Et encore Merci !!!!
N'oubliez pas le plus important, Vous êtes Merveilleux(ses) !
Lacelover
Je n'ai pas d'honneur à faire de "belles contributions" car comme dans une relation qui se construit à deux, un Forum est une relation particulière qui se construit à plusieurs. Ainsi c'est la richesse de chaque contribution et le climat de confiance et de respect qui porte chaque contributeur, dont moi, à exprimer ce qu'il y a de plus pur et de plus sincère en lui.
Il y a des années que j'étudie et que je parcours les livres de psychologie et les forums avec l'envie insatiable de comprendre le fonctionnement de l'humain, ses moteurs, ses freins, ses peurs.... Et cette quête fut sans doute initiée et avait pour but premier de répondre à la question : "Suis-je normal ?".
Car, issu d'un milieu pauvre dans lequel la violence et l'alcool régissaient les rapports entre mes adultes de parents, je me suis très tôt posé la question "Pourquoi ?"
Par exemple, Pourquoi ma mère avait elle préféré me faire porter les mêmes sous-vêtements que ma sœur ?
Pourquoi je me sentais "normal" et que lorsque j'étais stressé en classe de Cours Moyen, je glissais en cachette un doigt pour toucher le volant de broderie anglaise de ma culotte sous la table et que ce geste me réconfortait?
Pourquoi encore étant devenu ado puis jeune adulte j'avais plus de copines que de copains, et j'adorais les échanges passionnés et non violents que nous avions sur des tas de sujets, les accompagner dans leur séances de shopping n'osant pas leur avouer que, moi aussi, j'aurais adoré porter cette petite jupe ou ce mignon petit slip à frous-frous...?
Beaucoup de ces questions en commençant par les intentions profondes de ma mère à mon égard ont trouvé peu à peu des réponses au fil de mes investigations et découvertes...
Aujourd'hui, je suis dans la position de celui qui a quelques pistes mais qui sais qu'il n'a pas toutes les réponses. Et c'est ce qui me porte à partager avec vous le peu que je sais et l'immensité de ce que je reconnais ne pas savoir encore, en attitude d'apprentissage.
Et pour en revenir à Toi, cher Heavens, permet moi de te poser cette question : Il y a deux ans et demi, quel a été pour Toi l’événement déclencheur qui t'a poussé à tenter l'essai d'une féminisation plus marquée ?
Lorsque tu dis que le désir d'être ne femme s'estompe peu à peu, peux tu identifier quelles sont les raisons que tu perçois au fond de toi ?
Et enfin, lorsque tu t'es fait surprendre, tu as agit en Etre unique et respectable, libre de tes choix dans ta relation. Saches que ta décision et la réponse qui en a découlé a été bonne et aussi que répondre que ce n'était pas une passade et que tu aurais aimé poursuivre ton expérience de féminisation aurait été une aussi bonne voie.
Les deux réponses ont même valeur, les activer comme il te plait ne fait qu'ouvrir une porte vers un cheminement différent mais en tout point d'égale valeur. Par ta réponse et ton attitude, tu as modelé ta relation à Toi et à l'autre. Il n'y a pas de jugement à apporter du moment que ce choix te satisfait et contribue au maintient de ta relation.
Et encore Merci !!!!
N'oubliez pas le plus important, Vous êtes Merveilleux(ses) !
Lacelover
6 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Jeu 25 Juil 2013 - 12:14
Heaven_S
Admin
Lacelover a écrit:
Mais si celle que j'aime découvre ce que je lui ai caché elle va penser légitimement qu'il y a un pan entier, une partie de ma vie qu'elle ne connait pas. Parce que je n'ai pas dévoilé ma "vraie nature" à la personne qui partage ma vie, je me suis aussi menti à moi même car je n'ai pas apporté à notre relation toute la dimension de mon Etre...
Il est vrai que ceci peut prêter à controverse : Faut il mieux révéler et risquer de perdre que ne pas révéler et risquer de SE perdre et peut être à plus long terme perdre la confiance de la personne que l'on aime ?
Chacun est libre sur ses choix et je vous propose cette controverse comme suite de nos échanges passionnés.
Amicalement,
Lacelover
Tu poses là (une fois encore) LES bonnes questions.
La faille, dans les choix que j'ai posés, s'ouvrirait effectivement si mon épouse ou quelqu'un de ma famille me "surprenait" à la maison habillé intégralement en femme, comme cela m'arrive ; ou partiellement. J'ajoute, pour être honnête, que je me suis déjà fait surprendre, comme je l'ai déjà raconté plusieurs fois. J'ai expliqué mes motivations, mais j'ai eu la mauvaise inspiration de lui dire que ça m'avait passé. C'en est resté là et ça n'a plus été évoqué. Non-dit peu satisfaisant ...
Par ailleurs, lorsque je me suis marié, le désir de revêtir des habits féminins ne m'habitait pas du tout. Cette envie s'est manifestée très très épisodiquement dans mon existence ; mais elle s'est révélée avec une force que je n'aurais pas pu prévoir il y a deux ans et demi. Enfin, je n'exclus pas qu'elle s'atténue ces prochains temps, une certaine lassitude m'envahissant. Donc pour ces deux raisons je ne puis aller jusqu'à dire que je cache à ma femme, depuis le début de notre relation, un pan capital de moi-même. Encore une fois, c'est ma situation propre que j'expose, sûrement différente de la vôtre.
Je terminerai en faisant écho à la satisfaction exprimée par rapport à l'excellente tenue de cette conversation !
Belles journées d'été,
Heaven.
7 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Jeu 25 Juil 2013 - 9:37
DENT_LL
Admin
Franchement .... , vous apportez de la classe à ce forum, tant sur le plan de l'expression que sur le sérieux de la réflexion ... Alors un grand merci à vous pour vos propos si enrichissants...
8 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Jeu 25 Juil 2013 - 7:52
Invité
Invité
Que voilà de bien belles contributions, aussi denses que riches et d'une grande profondeur de pensée autant que d'une très belle qualité d'expression... Merci à tous les deux pour ces réflexions qui honorent notre forum, je vous suis personnellement très reconnaissant de cet investissement dont je vais m'efforcer de nourrir mon propre cheminement pour essayer d'avancer un peu...
9 Superbes contributions Mer 24 Juil 2013 - 23:47
Invité
Invité
Chères ami(e)s,
Décidément, j'apprécie énormément vos contributions !
Cette partie du Forum se développe en profondeur et tout en respect avec des points de vues différents et une recherche de la co-construction qui vous honore.
Hé Oui, Heavens, je t'ai lu jusqu'au bout et loin d'être ennuyeux, j'ai trouvé ton dernier post passionnant.
Quand tu parles de différence, je suis tout à fait d'accord avec toi. Les morphologies sexuelles (entre autre) des hommes et des femmes sont la première différence. Et sur cette différence est bâtie toute l'éducation de l'individu dès sa prime enfance (bleu pour les garçons et rose pour les filles ...sauf pour moi, quoique je n'ai jamais porté de jupes ou robes étant enfant...ou je n'en ai pas le souvenir). Si certains et certaines cherchent à tout prix à effacer cette différence et "rentrer dans le corps de l'autre" au prix parfois d'interventions irréversibles et d'hormones, c'est leur droit le plus légitime.
Mais cette démarche relève d'une recherche identitaire profonde (et ancrée psychologiquement) qui dépasse le cadre de ce Forum qui comme tu le soulignes si bien " est consacré à la passion innocente de la lingerie".
Donc, restons en là....et c'est très bien car ce n'est pas du tout superficiel comme la profondeur de vos messages le soulignent si bien.
Pourquoi pas de la "Lingerie Masculine adaptée aux hommes ?" : bonne question avec plusieurs essais à ma connaissance et des sites qui se sont spécialisés. Mais, avouons le, les pièces de lingerie présentées, sauf quelques exception, ont plutôt une tendance à l'exagération voir la vulgarité.
En VPC, dans le temps , le catalogue Quelle s'était risqué à vendre quelques slips, strings et shortys pour homme en dentelle et satin. J'en ai acheté à l'époque : on y retrouvait des formes (poche sur l'avant) adaptées mais des matières plutôt grossières. D'ailleurs, cela n'a pas tenu longtemps. La Redoute a sauté le pas discrètement en proposant dans sa gamme "Belle en XXL" remplacée depuis par Taillissime ou Odaia des culottes un peu plus larges, extensibles et élastiquées à l'entre jambe dont certaines (j'en possède encore deux) étaient doublées de coton (comme le fond) sur le devant, pour protéger le satin ou la dentelle du plastron. A mon humble avis, une femme n'a pas besoin de doublure à cet endroit là...
Aujourd'hui, des sites de VPC spécialisés lingerie comme Her Room http://www.herroom.com/Lingerie-For-Men.aspx#pantywear2 ont ouvert des pages de conseils pour les hommes désireux d'acheter de la lingerie féminine. Il y a même ,vrais ou inventés, des témoignages de Clients publiés au droit des modèles.
En vente libre, on peut trouver les marques "Athena", "Sans Complexe" ou "Playtex" qui ont fait des efforts notables de développement en prenant en compte le fait que leurs slips, culottes et strings pouvaient être porté à la fois par des femmes et des hommes*.
Alors, outre le fait de rechercher quelque chose de purement féminin, pourquoi aller chercher aux antipodes, des sous-vêtements qui nous plaisent et qui sont facilement accessibles ?
(*)D'où je tiens ces informations? D'une amie qui possède des boutiques de lingerie depuis 30 ans et qui fait partie de l'Association pour la Promotion des Industries de la Corseterie.
Pour en revenir sur les Femens et autres Gaypride, je ne participe pas, ni ne cautionne ces extrémismes : mon propos était de faire réagir sur le fait que certains sont prêt à tous les extrêmes pour se sentir "libres"... Bien sûr que tout cela est souvent violent, caricatural voir discréditant pour une cause car exacerbé....
Je suis pour l'acceptation douce et bienveillante de l'autre et je n'irais jamais Imposer à mon prochain de porter de la lingerie si il se trouve bien dans sa peau mais plutôt Proposer comme une alternative, quelque chose d'ouvert, à tester, aimer ou détester après un essai Volontaire et Libre.
Et enfin mentir, n'est pas vraiment mentir si on le fait pour ne pas blesser l'autre et le déstabiliser...OK, Mais il faut se replacer dans un contexte d'acceptation de Soi : en ne révélant pas, je garde mon Secret et c'est ma force vis à vis des autres.
Mais si celle que j'aime découvre ce que je lui ai caché elle va penser légitimement qu'il y a un pan entier, une partie de ma vie qu'elle ne connait pas. Parce que je n'ai pas dévoilé ma "vraie nature" à la personne qui partage ma vie, je me suis aussi menti à moi même car je n'ai pas apporté à notre relation toute la dimension de mon Etre...
Il est vrai que ceci peut prêter à controverse : Faut il mieux révéler et risquer de perdre que ne pas révéler et risquer de SE perdre et peut être à plus long terme perdre la confiance de la personne que l'on aime ?
Chacun est libre sur ses choix et je vous propose cette controverse comme suite de nos échanges passionnés.
Amicalement,
Lacelover
Décidément, j'apprécie énormément vos contributions !
Cette partie du Forum se développe en profondeur et tout en respect avec des points de vues différents et une recherche de la co-construction qui vous honore.
Hé Oui, Heavens, je t'ai lu jusqu'au bout et loin d'être ennuyeux, j'ai trouvé ton dernier post passionnant.
Quand tu parles de différence, je suis tout à fait d'accord avec toi. Les morphologies sexuelles (entre autre) des hommes et des femmes sont la première différence. Et sur cette différence est bâtie toute l'éducation de l'individu dès sa prime enfance (bleu pour les garçons et rose pour les filles ...sauf pour moi, quoique je n'ai jamais porté de jupes ou robes étant enfant...ou je n'en ai pas le souvenir). Si certains et certaines cherchent à tout prix à effacer cette différence et "rentrer dans le corps de l'autre" au prix parfois d'interventions irréversibles et d'hormones, c'est leur droit le plus légitime.
Mais cette démarche relève d'une recherche identitaire profonde (et ancrée psychologiquement) qui dépasse le cadre de ce Forum qui comme tu le soulignes si bien " est consacré à la passion innocente de la lingerie".
Donc, restons en là....et c'est très bien car ce n'est pas du tout superficiel comme la profondeur de vos messages le soulignent si bien.
Pourquoi pas de la "Lingerie Masculine adaptée aux hommes ?" : bonne question avec plusieurs essais à ma connaissance et des sites qui se sont spécialisés. Mais, avouons le, les pièces de lingerie présentées, sauf quelques exception, ont plutôt une tendance à l'exagération voir la vulgarité.
En VPC, dans le temps , le catalogue Quelle s'était risqué à vendre quelques slips, strings et shortys pour homme en dentelle et satin. J'en ai acheté à l'époque : on y retrouvait des formes (poche sur l'avant) adaptées mais des matières plutôt grossières. D'ailleurs, cela n'a pas tenu longtemps. La Redoute a sauté le pas discrètement en proposant dans sa gamme "Belle en XXL" remplacée depuis par Taillissime ou Odaia des culottes un peu plus larges, extensibles et élastiquées à l'entre jambe dont certaines (j'en possède encore deux) étaient doublées de coton (comme le fond) sur le devant, pour protéger le satin ou la dentelle du plastron. A mon humble avis, une femme n'a pas besoin de doublure à cet endroit là...
Aujourd'hui, des sites de VPC spécialisés lingerie comme Her Room http://www.herroom.com/Lingerie-For-Men.aspx#pantywear2 ont ouvert des pages de conseils pour les hommes désireux d'acheter de la lingerie féminine. Il y a même ,vrais ou inventés, des témoignages de Clients publiés au droit des modèles.
En vente libre, on peut trouver les marques "Athena", "Sans Complexe" ou "Playtex" qui ont fait des efforts notables de développement en prenant en compte le fait que leurs slips, culottes et strings pouvaient être porté à la fois par des femmes et des hommes*.
Alors, outre le fait de rechercher quelque chose de purement féminin, pourquoi aller chercher aux antipodes, des sous-vêtements qui nous plaisent et qui sont facilement accessibles ?
(*)D'où je tiens ces informations? D'une amie qui possède des boutiques de lingerie depuis 30 ans et qui fait partie de l'Association pour la Promotion des Industries de la Corseterie.
Pour en revenir sur les Femens et autres Gaypride, je ne participe pas, ni ne cautionne ces extrémismes : mon propos était de faire réagir sur le fait que certains sont prêt à tous les extrêmes pour se sentir "libres"... Bien sûr que tout cela est souvent violent, caricatural voir discréditant pour une cause car exacerbé....
Je suis pour l'acceptation douce et bienveillante de l'autre et je n'irais jamais Imposer à mon prochain de porter de la lingerie si il se trouve bien dans sa peau mais plutôt Proposer comme une alternative, quelque chose d'ouvert, à tester, aimer ou détester après un essai Volontaire et Libre.
Et enfin mentir, n'est pas vraiment mentir si on le fait pour ne pas blesser l'autre et le déstabiliser...OK, Mais il faut se replacer dans un contexte d'acceptation de Soi : en ne révélant pas, je garde mon Secret et c'est ma force vis à vis des autres.
Mais si celle que j'aime découvre ce que je lui ai caché elle va penser légitimement qu'il y a un pan entier, une partie de ma vie qu'elle ne connait pas. Parce que je n'ai pas dévoilé ma "vraie nature" à la personne qui partage ma vie, je me suis aussi menti à moi même car je n'ai pas apporté à notre relation toute la dimension de mon Etre...
Il est vrai que ceci peut prêter à controverse : Faut il mieux révéler et risquer de perdre que ne pas révéler et risquer de SE perdre et peut être à plus long terme perdre la confiance de la personne que l'on aime ?
Chacun est libre sur ses choix et je vous propose cette controverse comme suite de nos échanges passionnés.
Amicalement,
Lacelover
10 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Mer 24 Juil 2013 - 17:40
Heaven_S
Admin
Hello ! Enfin j'ai trouvé un peu de temps pour lire les contributions (fort intelligentes !) à ce nouveau sujet, pertinent s'il en est.
J'ai trouvé qu'il y avait, dans un certain nombre de posts, notamment ceux de Timide, mais aussi, dans une moindre mesure ceux d'autres contributeurs, une certaine dose de désarroi, voire d'angoisse à l'égard de cette passion qui nous rassemble. Je trouve qu'il y a de quoi.
Eh oui, comment échapper à cette peur de l'a-normalité, qu'évoque très bien Lacelover. Son historique dissipe partiellement cette crainte, montrant que les attributs vestimentaires spécifiquement masculins ou féminins traversent parfois la frontière des sexes. Néanmoins, la plupart d’entre nous ne vont pas monter au créneau pour revendiquer le droit pour les hommes de porter des culottes à froufrous comme les femmes. Le sondage initié par Soiedouce (pas encore clos, je le précise) semble indiquer que ce qui attire la majorité d’entre nous, c’est bien LA lingerie féminine, davantage qu’une lingerie masculine (et à ce titre, adaptée à la morphologie masculine) reprenant les formes et la fantaisie de la lingerie féminine. C’est bien une certaine forme de transgression que l’on recherche ; et, en tant que transgression, il est logique, je dirais même automatique qu'elle suscite deux réactions :
- d’une part, une sensation de liberté par rapport à une contrainte qui nous est imposée – elle l’est avant tout par la nature, la société ne faisant qu’entériner cette différence morphologique naturelle entre hommes et femmes ; il n’y a que ceux qui ont envie ou besoin de croire à la théorie du genre (gender), laquelle voudrait gommer zigounette et zézette, qui arrivent à se persuader du contraire.
Alors assumons-la, cette sensation, c’est ce qu’il y a de meilleur dans notre fantaisie commune ! Mon correspondant favori, membre de ce forum, me dit qu’il adore se savoir paré de sous-vêtements féminins sous le costume strict avec lequel il part au travail, car c’est pour lui comme un pied de nez (personnel, discret, pacifique, sans danger, innocent) à la société hyperconcurrentielle, virilement surdéterminée, à laquelle il participe par son activité professionnelle. A la bonne heure ! Je ne partage pas trop l’engouement de Lacelover pour les gayprides, manifestations caricaturales et souvent de mauvais goût, tout à fait contreproductives parce qu’infligées aux autres ; et carrément pas du tout pour les femens, filles stupides et violentes (on se demande si elles ne sont pas plus intransigeantes que la plupart des cibles auxquelles elles s’attaquent), inscrivant sur leur poitrine nue des slogans ridicules et vulgaires parce qu’incapables d’argumenter par la parole. En matière de tolérance morale comme de politique, je ne vois pas en quoi la violence peut apporter quoi que ce soit de bénéfique.
Non, faisons ce qui nous plaît sans chercher à l’imposer à ceux que ça n’intéresse de toute façon pas !
- D’autre part, de la mauvaise conscience et/ou de l'inquiétude. A-t-on raison de remettre en cause notre identité sexuelle ? Cela ne va-t-il pas nous rendre plus malheureux que nous donner du plaisir ? D’autres sujets dans la rubrique « Psycho » ont déjà abordé le sujet : au-delà de la satisfaction de notre libido (après s’être masturbé, par exemple, dans nos sous-vêtements féminins, comme plusieurs ont déclaré le faire), un sentiment de honte apparaît. Soyons un peu impertinent (mais je ne me permets pas de juger qui que ce soit sur ce forum), je soupçonne la présence de cette honte un peu sous-jacente dans le discours de ceux qui prennent le soin de préciser qu’ils ne recherchent pas la féminisation complète, mais juste le plaisir de porter des sous-vêtements de femme. Franchement, dans le fond, qu’est-ce que ça change ?
De toute manière, peu importe ; car là encore, je serais tenté de dire : relax ! Il y a moyen, selon moi, de vivre notre petite particularité, comme le dit si bien l’épigraphe de notre forum, « incongrue mais innocente et charmante», dans une relative paix intérieure. Personnellement, je me fixe un seul cap : que mon plaisir à revêtir l’apparence d’une femme et à en éprouver les sensations particulières ne fasse tort à personne : ni à mon épouse, ni à ma famille. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas contribué à l’échange de messages qu’a suscité la présentation de Silkroad. Là encore, n’y voyez pas la moindre trace de jugement de ma part – j’abhorre les donneurs de leçon, c’est plus fort que moi ! -. Simplement, je reconnais - comme plusieurs d’entre vous apparemment ! - que la tentation de prolonger le jeu de l’emprunt d’une identité féminine avec un alter ego rencontré à l’insu de son épouse peut être difficile à dominer. Aussi me « contenté-je » d’entretenir une correspondance (donc une relation à distance) avec quelques destinataires de choix et, bien sûr, d’intervenir sur ce forum. Je préfère ne pas tenter le diable, car autant je n’éprouve pas de honte ou de scrupules à me féminiser en cachette et à en retirer du plaisir (trop épisodiquement et trop fugacement à mon goût, mais, bon … !), autant j’aurais du mal à m’accommoder de l’adultère, cherchant à être loyal envers les autres. Donc je mets des limites à mes pulsions, que j’assume (ces limites, comme mes pulsions).
Je vois par ailleurs que certains d’entre vous ont trouvé des compromis avec leur épouse, qui vont du consentement de leur part à vous voir porter des sous-vêtements féminins à la tolérance à l’égard de vos aventures extraconjugales. Une fois de plus : à la bonne heure ! C’est sûrement la situation la plus enviable. Pour ce qui me concerne, c’est inenvisageable. Donc je me débrouille autrement, guidé par mon principe de base : ne trahir ni ne blesser personne.
Vous allez me dire : il y a quand même du mensonge par omission dans ton attitude : tu ne mens pas à ta femme, mais tu ne lui dis pas tout, tu lui caches des choses. A cela je réponds : ici comme ailleurs, toute vérité n’est pas bonne à dire. Mes lectures ne sont pas jungiennes comme Lacelover, mais littéraires : l’« honnête homme » (au sens du XVIIe siècle) qu’est Philinte, au contraire d’Alceste, dans Le Misanthrope de Molière, ne dit pas non plus à leur connaissance commune que le poème que cette dernière a écrit est nul. Il lui ment, ou, à tout le moins, il lui cache des choses. Mais c’est parce que son but ultime, c’est la bonne entente entre les gens, et non la Vérité, avec un immérité « V » majuscule. Ainsi en usé-je moi-même. Ce qui ne regarde que moi parce que ça ne doit pas avoir de conséquences sur les autres, je le garde pour moi, point final. Je ne revendique rien, je n’embête personne, je ne nuis à personne. Donc je n’ai pas à avoir mauvaise conscience. Sur ce principe mon épouse est d’accord : chacun a droit à son jardin secret, dès lors que ça n’induit pas une dénonciation des engagements qu’on a prononcés l’un envers l’autre.
J’ai été bien trop long ; ça m’étonnerait que beaucoup me lisent jusqu’au bout ! Mais basta ! Difficile de faire court sur un sujet aussi complexe et important. J’espère surtout que vous ne verrez dans ce qui précède qu’un éclairage personnel, et non un prêchi-prêcha, une recette que je chercherais à promouvoir !
Bonnes journées estivales à vous,
Heaven.
J'ai trouvé qu'il y avait, dans un certain nombre de posts, notamment ceux de Timide, mais aussi, dans une moindre mesure ceux d'autres contributeurs, une certaine dose de désarroi, voire d'angoisse à l'égard de cette passion qui nous rassemble. Je trouve qu'il y a de quoi.
Eh oui, comment échapper à cette peur de l'a-normalité, qu'évoque très bien Lacelover. Son historique dissipe partiellement cette crainte, montrant que les attributs vestimentaires spécifiquement masculins ou féminins traversent parfois la frontière des sexes. Néanmoins, la plupart d’entre nous ne vont pas monter au créneau pour revendiquer le droit pour les hommes de porter des culottes à froufrous comme les femmes. Le sondage initié par Soiedouce (pas encore clos, je le précise) semble indiquer que ce qui attire la majorité d’entre nous, c’est bien LA lingerie féminine, davantage qu’une lingerie masculine (et à ce titre, adaptée à la morphologie masculine) reprenant les formes et la fantaisie de la lingerie féminine. C’est bien une certaine forme de transgression que l’on recherche ; et, en tant que transgression, il est logique, je dirais même automatique qu'elle suscite deux réactions :
- d’une part, une sensation de liberté par rapport à une contrainte qui nous est imposée – elle l’est avant tout par la nature, la société ne faisant qu’entériner cette différence morphologique naturelle entre hommes et femmes ; il n’y a que ceux qui ont envie ou besoin de croire à la théorie du genre (gender), laquelle voudrait gommer zigounette et zézette, qui arrivent à se persuader du contraire.
Alors assumons-la, cette sensation, c’est ce qu’il y a de meilleur dans notre fantaisie commune ! Mon correspondant favori, membre de ce forum, me dit qu’il adore se savoir paré de sous-vêtements féminins sous le costume strict avec lequel il part au travail, car c’est pour lui comme un pied de nez (personnel, discret, pacifique, sans danger, innocent) à la société hyperconcurrentielle, virilement surdéterminée, à laquelle il participe par son activité professionnelle. A la bonne heure ! Je ne partage pas trop l’engouement de Lacelover pour les gayprides, manifestations caricaturales et souvent de mauvais goût, tout à fait contreproductives parce qu’infligées aux autres ; et carrément pas du tout pour les femens, filles stupides et violentes (on se demande si elles ne sont pas plus intransigeantes que la plupart des cibles auxquelles elles s’attaquent), inscrivant sur leur poitrine nue des slogans ridicules et vulgaires parce qu’incapables d’argumenter par la parole. En matière de tolérance morale comme de politique, je ne vois pas en quoi la violence peut apporter quoi que ce soit de bénéfique.
Non, faisons ce qui nous plaît sans chercher à l’imposer à ceux que ça n’intéresse de toute façon pas !
- D’autre part, de la mauvaise conscience et/ou de l'inquiétude. A-t-on raison de remettre en cause notre identité sexuelle ? Cela ne va-t-il pas nous rendre plus malheureux que nous donner du plaisir ? D’autres sujets dans la rubrique « Psycho » ont déjà abordé le sujet : au-delà de la satisfaction de notre libido (après s’être masturbé, par exemple, dans nos sous-vêtements féminins, comme plusieurs ont déclaré le faire), un sentiment de honte apparaît. Soyons un peu impertinent (mais je ne me permets pas de juger qui que ce soit sur ce forum), je soupçonne la présence de cette honte un peu sous-jacente dans le discours de ceux qui prennent le soin de préciser qu’ils ne recherchent pas la féminisation complète, mais juste le plaisir de porter des sous-vêtements de femme. Franchement, dans le fond, qu’est-ce que ça change ?
De toute manière, peu importe ; car là encore, je serais tenté de dire : relax ! Il y a moyen, selon moi, de vivre notre petite particularité, comme le dit si bien l’épigraphe de notre forum, « incongrue mais innocente et charmante», dans une relative paix intérieure. Personnellement, je me fixe un seul cap : que mon plaisir à revêtir l’apparence d’une femme et à en éprouver les sensations particulières ne fasse tort à personne : ni à mon épouse, ni à ma famille. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas contribué à l’échange de messages qu’a suscité la présentation de Silkroad. Là encore, n’y voyez pas la moindre trace de jugement de ma part – j’abhorre les donneurs de leçon, c’est plus fort que moi ! -. Simplement, je reconnais - comme plusieurs d’entre vous apparemment ! - que la tentation de prolonger le jeu de l’emprunt d’une identité féminine avec un alter ego rencontré à l’insu de son épouse peut être difficile à dominer. Aussi me « contenté-je » d’entretenir une correspondance (donc une relation à distance) avec quelques destinataires de choix et, bien sûr, d’intervenir sur ce forum. Je préfère ne pas tenter le diable, car autant je n’éprouve pas de honte ou de scrupules à me féminiser en cachette et à en retirer du plaisir (trop épisodiquement et trop fugacement à mon goût, mais, bon … !), autant j’aurais du mal à m’accommoder de l’adultère, cherchant à être loyal envers les autres. Donc je mets des limites à mes pulsions, que j’assume (ces limites, comme mes pulsions).
Je vois par ailleurs que certains d’entre vous ont trouvé des compromis avec leur épouse, qui vont du consentement de leur part à vous voir porter des sous-vêtements féminins à la tolérance à l’égard de vos aventures extraconjugales. Une fois de plus : à la bonne heure ! C’est sûrement la situation la plus enviable. Pour ce qui me concerne, c’est inenvisageable. Donc je me débrouille autrement, guidé par mon principe de base : ne trahir ni ne blesser personne.
Vous allez me dire : il y a quand même du mensonge par omission dans ton attitude : tu ne mens pas à ta femme, mais tu ne lui dis pas tout, tu lui caches des choses. A cela je réponds : ici comme ailleurs, toute vérité n’est pas bonne à dire. Mes lectures ne sont pas jungiennes comme Lacelover, mais littéraires : l’« honnête homme » (au sens du XVIIe siècle) qu’est Philinte, au contraire d’Alceste, dans Le Misanthrope de Molière, ne dit pas non plus à leur connaissance commune que le poème que cette dernière a écrit est nul. Il lui ment, ou, à tout le moins, il lui cache des choses. Mais c’est parce que son but ultime, c’est la bonne entente entre les gens, et non la Vérité, avec un immérité « V » majuscule. Ainsi en usé-je moi-même. Ce qui ne regarde que moi parce que ça ne doit pas avoir de conséquences sur les autres, je le garde pour moi, point final. Je ne revendique rien, je n’embête personne, je ne nuis à personne. Donc je n’ai pas à avoir mauvaise conscience. Sur ce principe mon épouse est d’accord : chacun a droit à son jardin secret, dès lors que ça n’induit pas une dénonciation des engagements qu’on a prononcés l’un envers l’autre.
J’ai été bien trop long ; ça m’étonnerait que beaucoup me lisent jusqu’au bout ! Mais basta ! Difficile de faire court sur un sujet aussi complexe et important. J’espère surtout que vous ne verrez dans ce qui précède qu’un éclairage personnel, et non un prêchi-prêcha, une recette que je chercherais à promouvoir !
Bonnes journées estivales à vous,
Heaven.
11 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Mer 24 Juil 2013 - 8:17
Invité
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Merci une fois de plus pour ce très bel éloge de l'acceptation de soi, je comprends mieux à connaître ton activité professionnelle pourquoi tu es si attentif dans ton écoute d'autrui. Je ne te surprendrai sans doute pas en te disant que, ce que ma raison accepte pour en connaître aussi les arguments, ma sensibilité le rejette pour... eh bien, sans doute des tas de raisons à commencer par le conditionnement mental dont nous sommes tous le fruit. Nous sommes incités par notre société à fuir tout ce qui sort de la norme, avons été programmés pour gommer de nous ce qui n'appartient pas aux règles de la morale voire de la religion ; et ce diktat est si fort que, même en ayant pleine conscience de l'arbitraire qui y préside, nous peinons à nous en débarrasser. La route est pavée de tant d'embûches, et la pression sociale si forte...
12 Désir d'être Soi et pesanteur de la Société Mar 23 Juil 2013 - 23:42
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Bonjour Timide et bonjour aux ami(e)s,
Pour quoi cette réaction de "honte" vis à vis de quelque chose que tu ne maîtrise pas dans les nouvelles technologies ?
Cette "honte" , est elle celle qui te torture lorsque tu voudrais te laisser doucement glisser vers ton côté féminin, ton Eden de douceur ?
De tes écrits et de tes réactions, c'est ce que je peux percevoir...
Et honte de quoi, as tu volé, menti (sinon à toi même) ou fais souffrir (quelqu'un d'autre que toi) ...?
La honte est un héritage de toutes les cultures dominées par des règles, des étiquettes. Tu es Normal ou tu es A-normal (le A est un privatif de la langue latine) , c'est à dire "privé de Normalité" par rapport à ce que la Société, la religion, les diktats de la mode ou les règles du Clan... décrivent comme normal et accepté.
Jusqu'au 18 ème siècle, les hommes qui en avaient les moyens portaient des dentelles, des culottes, des bas de soie et des talons...
Et il y a eu successivement les rouleaux compresseurs de la révolution, de l'Empire (dictature militaire, où la féminité n'avait de place que dans le plaisir des hommes (Cf : Joséphine nue sous ses robes diaphanes), de deux guerres mondiales dont l'une (la première) a vu les femmes se masculiniser dans les usines et les infirmières anglaises inventer la "petite culotte" en empruntant aux soldats leurs slips pour un coté plus pratique que les "pantalons ouverts" de l"époque...
Mais tout cela, on l'a oublié et il est maintenant très difficile de revenir en arrière...mais est ce souhaitable ?
Notre société se modernise et c'est grâce au parcours "contre la honte" de quelques précurseurs que nos mœurs et habitudes rigides sont peu à peu remodelés et assouplis.
Regardez le travail formidable qu'ont fait les initiateurs des "gay prides", les Femens qui chacun avec ses moyens luttent pour le droit au respect de ses pensées et de son mode de vie, le droit simplement d'être Soi, sans en avoir honte.
J'ai eu l'immense plaisir il y a quelques années d'accompagner une amie de ma femme dans une démarche difficile pour elle d'acceptation de son fils. (J'en avais déjà témoigné sur un autre forum)
Divorcée d'un mari macho qui ne la respectait pas et qui voulait que son fils prenne le même chemin que lui, elle avait la garde de son garçon.
A l'issue d'un dîner seule avec nous à la maison, elle nous a confié son trouble. Elle nous a raconté avoir surpris son fils (jeune ado à l'époque) vêtu de l"une de ses culottes et d'une nuisette. Elle nous a déclaré de but en blanc : "J'ai peur que V. ne soit pas normal (Ha ! l'A-normalité !!), je ne sais pas quoi faire !"
Nous avons tenté de la rassurer mais rien n'y faisait, alors je lui ai demandé si elle me trouvait "normal". Devant sa confirmation je lui ai avoué que sous mes vêtements d'homme ce cachait de la lingerie, des dentelles et parfois des bas. Ma femme, surprise et quelque peu honteuse de cet aveu lui a confirmé mes dires. S'en est suivi une très longue discussion sur l'acceptation inconditionnelle et la notion de "normalité" et de bien être...Et puis plus de nouvelles pendant plusieurs semaines...Je pensais l'avoir choqué...
Un soir nous l'avons rencontré à l'hyper voisin accompagnée de son fils. J'ai compris et je me suis senti heureux en le voyant rougissant tenter de déposer en douce une pochette " Dim pocket" dans le caddie maternel.
Quelques temps après, sans la questionner, notre amie nous a dit qu'elle avait eu une grande explication avec son fils, qu'elle était parvenue à le comprendre, l'accepter et que cela les avait rapprochés comme jamais. Pour l'anecdote, V. a suivi brillamment ses études et a été il y a quelque année la première "sage femme - homme" de sa promotion, ce dont il est très fier.
Alors que je vous écris, je suis en déplacement dans une autre ville. je suis allé prendre l'air tout à l'heure en jupe en jean (ma femme ne le sais pas encore mais elle s'en doute car je la "tanne" depuis plusieurs mois pour qu'elle m'en achète une....officiellement. Et là je vais me coucher en nuisette et culotte large (façon short) de satin.... Avant une autre journée d'homme demain avec une jolie culotte de soie dessous !
Add on : je n'ai pas de mérite pour l'écoute et l'accueil, depuis quelques temps, je m'y suis spécialement formé et j'en ai fais mon métier...
Amitiés sincères,
Lacelover
Pour quoi cette réaction de "honte" vis à vis de quelque chose que tu ne maîtrise pas dans les nouvelles technologies ?
Cette "honte" , est elle celle qui te torture lorsque tu voudrais te laisser doucement glisser vers ton côté féminin, ton Eden de douceur ?
De tes écrits et de tes réactions, c'est ce que je peux percevoir...
Et honte de quoi, as tu volé, menti (sinon à toi même) ou fais souffrir (quelqu'un d'autre que toi) ...?
La honte est un héritage de toutes les cultures dominées par des règles, des étiquettes. Tu es Normal ou tu es A-normal (le A est un privatif de la langue latine) , c'est à dire "privé de Normalité" par rapport à ce que la Société, la religion, les diktats de la mode ou les règles du Clan... décrivent comme normal et accepté.
Jusqu'au 18 ème siècle, les hommes qui en avaient les moyens portaient des dentelles, des culottes, des bas de soie et des talons...
Et il y a eu successivement les rouleaux compresseurs de la révolution, de l'Empire (dictature militaire, où la féminité n'avait de place que dans le plaisir des hommes (Cf : Joséphine nue sous ses robes diaphanes), de deux guerres mondiales dont l'une (la première) a vu les femmes se masculiniser dans les usines et les infirmières anglaises inventer la "petite culotte" en empruntant aux soldats leurs slips pour un coté plus pratique que les "pantalons ouverts" de l"époque...
Mais tout cela, on l'a oublié et il est maintenant très difficile de revenir en arrière...mais est ce souhaitable ?
Notre société se modernise et c'est grâce au parcours "contre la honte" de quelques précurseurs que nos mœurs et habitudes rigides sont peu à peu remodelés et assouplis.
Regardez le travail formidable qu'ont fait les initiateurs des "gay prides", les Femens qui chacun avec ses moyens luttent pour le droit au respect de ses pensées et de son mode de vie, le droit simplement d'être Soi, sans en avoir honte.
J'ai eu l'immense plaisir il y a quelques années d'accompagner une amie de ma femme dans une démarche difficile pour elle d'acceptation de son fils. (J'en avais déjà témoigné sur un autre forum)
Divorcée d'un mari macho qui ne la respectait pas et qui voulait que son fils prenne le même chemin que lui, elle avait la garde de son garçon.
A l'issue d'un dîner seule avec nous à la maison, elle nous a confié son trouble. Elle nous a raconté avoir surpris son fils (jeune ado à l'époque) vêtu de l"une de ses culottes et d'une nuisette. Elle nous a déclaré de but en blanc : "J'ai peur que V. ne soit pas normal (Ha ! l'A-normalité !!), je ne sais pas quoi faire !"
Nous avons tenté de la rassurer mais rien n'y faisait, alors je lui ai demandé si elle me trouvait "normal". Devant sa confirmation je lui ai avoué que sous mes vêtements d'homme ce cachait de la lingerie, des dentelles et parfois des bas. Ma femme, surprise et quelque peu honteuse de cet aveu lui a confirmé mes dires. S'en est suivi une très longue discussion sur l'acceptation inconditionnelle et la notion de "normalité" et de bien être...Et puis plus de nouvelles pendant plusieurs semaines...Je pensais l'avoir choqué...
Un soir nous l'avons rencontré à l'hyper voisin accompagnée de son fils. J'ai compris et je me suis senti heureux en le voyant rougissant tenter de déposer en douce une pochette " Dim pocket" dans le caddie maternel.
Quelques temps après, sans la questionner, notre amie nous a dit qu'elle avait eu une grande explication avec son fils, qu'elle était parvenue à le comprendre, l'accepter et que cela les avait rapprochés comme jamais. Pour l'anecdote, V. a suivi brillamment ses études et a été il y a quelque année la première "sage femme - homme" de sa promotion, ce dont il est très fier.
Alors que je vous écris, je suis en déplacement dans une autre ville. je suis allé prendre l'air tout à l'heure en jupe en jean (ma femme ne le sais pas encore mais elle s'en doute car je la "tanne" depuis plusieurs mois pour qu'elle m'en achète une....officiellement. Et là je vais me coucher en nuisette et culotte large (façon short) de satin.... Avant une autre journée d'homme demain avec une jolie culotte de soie dessous !
Add on : je n'ai pas de mérite pour l'écoute et l'accueil, depuis quelques temps, je m'y suis spécialement formé et j'en ai fais mon métier...
Amitiés sincères,
Lacelover
13 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Mar 23 Juil 2013 - 20:47
Invité
Invité
n'aie pas honte puisque tu n'y es pour rien le message reste dans la boite d'envoi tant que le destinataire ne l'a pas lu. Et si ce dernier n'a pas une alerte pour voir qu'il a un message, et ne remarque pas qu'il est marqué "1 message" à la place de "Messagerie" en haut de son écran, tu peux patienter longtemps...Timide a écrit:malheureusement je n'ai pas encore compris comment envoyer un message en pm, chaque fois que je l'ai essayé auprès de l'un ou l'autre mes messages sont restés bloqués dans la boîte d'envoi sans jamais devenir des "messages envoyés". Honte à moi pour autant de maladresse...
Cela m'est arrivé de mettre quelques jours voire semaines à voir que j'avais un message... depuis j'ai mis une alerte "fenetre pop up" dans mes réglages !
Concernant le sujet, vous êtes très locaces et c'est très intéressant à lire, même si je n'ai pas de commentaire ou réponse à formuler supplémentaire
14 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Mar 23 Juil 2013 - 9:00
Invité
Invité
Merci de ta gentillesse, Lacelover, ton message témoignait d'une grande écoute et d'une attention extrême, je t'en suis profondément reconnaissant. Merci aussi pour la délicatesse avec laquelle tu proposes un dialogue plus privé, ma timidité y est infiniment sensible ; malheureusement je n'ai pas encore compris comment envoyer un message en pm, chaque fois que je l'ai essayé auprès de l'un ou l'autre mes messages sont restés bloqués dans la boîte d'envoi sans jamais devenir des "messages envoyés". Honte à moi pour autant de maladresse... Alors en attendant de comprendre comment lever les mystères de la communication nouvelle-technologique, je vais m'efforcer de te répondre ici, au moins un peu...
C'est vrai que notre passion n'est pas des plus faciles à vivre ; certains d'entre nous ont su trouver un équilibre à la fois intérieur et conjugal dont je les félicite et que j'admire très sincèrement, ne parvenant pas pour ma part à ressentir cette dualité de moi-même sur le mode exclusif de la sérénité. Je viens de tenter de partager un peu de cette tension intérieure sur un autre sujet du forum, et j'essaierai dans les jours à venir d'approfondir davantage cette interrogation. Une chose est sûre : après avoir découvert dans une sorte d'extase le monde merveilleux de la lingerie féminine, avec le seul plaisir de vibrer en en ressentant la douceur au plus intime de son corps, j'apprends aujourd'hui la complexité d'une situation dont je ne mesurais peut-être pas initialement l'ambiguïté profonde et les tiraillements intérieurs qui y sont liés. Je ne peux plus me passer de porter chaque jour ma lingerie, c'est mon plus sûr talisman contre la pesanteur du monde ; mais je souffre, aussi, quand je dois rester trop longtemps sans pouvoir "me faire femme" de pied en cap, et j'éprouve au contraire une émotion intense lorsque cela m'est donné de le faire. Dès lors comment ne pas se demander jusqu'à quel point la réconciliation de l'Animus et de l'Anima n'est pas une illusion de complétude, comment ne pas s'interroger sur ce qui serait au fond "notre vraie nature", comment ne pas vivre comme une déchirure ce qu'on avait cru pouvoir ressentir sur le mode de la réconciliation...
C'est vrai que notre passion n'est pas des plus faciles à vivre ; certains d'entre nous ont su trouver un équilibre à la fois intérieur et conjugal dont je les félicite et que j'admire très sincèrement, ne parvenant pas pour ma part à ressentir cette dualité de moi-même sur le mode exclusif de la sérénité. Je viens de tenter de partager un peu de cette tension intérieure sur un autre sujet du forum, et j'essaierai dans les jours à venir d'approfondir davantage cette interrogation. Une chose est sûre : après avoir découvert dans une sorte d'extase le monde merveilleux de la lingerie féminine, avec le seul plaisir de vibrer en en ressentant la douceur au plus intime de son corps, j'apprends aujourd'hui la complexité d'une situation dont je ne mesurais peut-être pas initialement l'ambiguïté profonde et les tiraillements intérieurs qui y sont liés. Je ne peux plus me passer de porter chaque jour ma lingerie, c'est mon plus sûr talisman contre la pesanteur du monde ; mais je souffre, aussi, quand je dois rester trop longtemps sans pouvoir "me faire femme" de pied en cap, et j'éprouve au contraire une émotion intense lorsque cela m'est donné de le faire. Dès lors comment ne pas se demander jusqu'à quel point la réconciliation de l'Animus et de l'Anima n'est pas une illusion de complétude, comment ne pas s'interroger sur ce qui serait au fond "notre vraie nature", comment ne pas vivre comme une déchirure ce qu'on avait cru pouvoir ressentir sur le mode de la réconciliation...
15 paix intérieure ? Lun 22 Juil 2013 - 23:24
Invité
Invité
Bonjour Timide,
Ta remarque sur la paix intérieure me fait réagir. Te sens tu si mal dans ta peau au point de te sentir déchirée ? Je comprends ce que tu ressent, ce besoin d'équilibre et de congruence. Et je n'aime pas ressentir que l'autre, celui ou celle qui est de l'autre côté du forum est en souffrance.
Même si j'ai fait le chemin a l'envers, si j'ai porté des petites culottes avant même d'en savoir prononcer le nom, j'ai eu du mal a mettre une identité sur mon être.
Ce n'est pas facile la première fois où tu te trouve avec une fille de se dévétir en cachette pour ne pas qu'elle remarque que tu portes la même culotte qu'elle. Pas facile non plus de se sentir différent de ses copains quand on est un garçon de seize ans qui préfère la mode et ce qui est féminin.
J'ai vécu tout cela. Et c'est ce parcours et le travail sur moi qui l'a accompagné qui m'a permis de trouver l'équilibre aujourd'hui.
Je te sais Timide, alors si tu veux parler, je te propose de t'écouter avec bienveillance, sans te juger tel un autre moi même.
Si tu préfères, écris moi en mp...
Amicalement,
Lacelover
Ta remarque sur la paix intérieure me fait réagir. Te sens tu si mal dans ta peau au point de te sentir déchirée ? Je comprends ce que tu ressent, ce besoin d'équilibre et de congruence. Et je n'aime pas ressentir que l'autre, celui ou celle qui est de l'autre côté du forum est en souffrance.
Même si j'ai fait le chemin a l'envers, si j'ai porté des petites culottes avant même d'en savoir prononcer le nom, j'ai eu du mal a mettre une identité sur mon être.
Ce n'est pas facile la première fois où tu te trouve avec une fille de se dévétir en cachette pour ne pas qu'elle remarque que tu portes la même culotte qu'elle. Pas facile non plus de se sentir différent de ses copains quand on est un garçon de seize ans qui préfère la mode et ce qui est féminin.
J'ai vécu tout cela. Et c'est ce parcours et le travail sur moi qui l'a accompagné qui m'a permis de trouver l'équilibre aujourd'hui.
Je te sais Timide, alors si tu veux parler, je te propose de t'écouter avec bienveillance, sans te juger tel un autre moi même.
Si tu préfères, écris moi en mp...
Amicalement,
Lacelover
16 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Lun 22 Juil 2013 - 8:44
Invité
Invité
Merci pour cette confidence, Laure. Mais tu sais, je ne suis pas si sûr que tout le monde ici ait trouvé la paix intérieure, bien loin de là... J'en suis très éloigné, c'est peu de le dire et je suis certain que bien d'autres sont dans le même cas...
17 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Lun 22 Juil 2013 - 8:35
Invité
Invité
Voilà une lecture fort intéressante et instructive ! mais je ne me retrouve pas dans vos récits ! je commence à rechercher les causes de mon envie de porter des dessous et autres articles féminins "pas pour me réfréner mais pour comprendre", cela me permettrait je pense !! de m'apaiser intérieurement.
Je vous remercie pour vos contributions....
Laure
Je vous remercie pour vos contributions....
Laure
18 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Lun 22 Juil 2013 - 5:39
Invité
Invité
Merci à toi Lacelover, pour cette réponse très riche et d'une grande gentillesse !
19 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Sam 20 Juil 2013 - 19:33
Invité
Invité
Bonjour Aimepi et Timide,
Merci pour ces analyses intelligentes et toutes en sensibilité.
Pour ma part, je n'ai pas eu à me cacher pour essayer des dessous puisque ma mère m'a mis en culotte de fille dès ma petite enfance. Initié très jeune, j'ai toujours trouvé cela normal. A l'inverse, lorsque arrivé à l'age du collège ma maman a tenu à ce que j'ai des slips de garçon (peut être pour que je n'ai pas de remarques de mes petits camarades aux vestiaires), je n'ai pas aimé du tout, les trouvant moches et inconfortables. A partir de ce moment là, j'ai porté des petites culottes en cachette car je n'ai pas pu rompre avec la douceur, la légèreté et le confort des sous vêtements dont j'avais l'habitude.
Là ou je te rejoint, Aimepi, c'est que ces sous vêtements féminins ne sont pas pour moi un excitant sexuel : ils font partie de ma part de féminité. Et le fait d'en porter m'a fait très tôt prendre conscience d'une certaine fragilité. Dit plus simplement : porter un slip en dentelle fait réfléchir avant d'aller jouer les "brutes épaisses" sur un terrain de rugby ou un ring de boxe (quoique je n'ai rien contre ces sports, il en faut pour tous.).
Je me suis confié il y a quelques années à une thérapeute sur cette "différence". Ses réponses ont porté sur deux aspects de cet état :
- Le fait que ma mère m'ai initié tient au fait qu'elle pu se sentir écrasée par un mari macho et misogyne : c'est une façon de rébellion et une manière de casser l'héritage masculin. D'ailleurs, elle en a mis fin à ses jours prématurément à mon départ de la maison familiale.
- Le fait que je porte en continu des sous-vêtement féminins et que j'aime tout ce qui est féminin ne nuit pas à mon équilibre à partir du moment ou je suis conscient de moi-même et que cela ne devient pas une obsession.
Et de fait, je suis très heureux ainsi, et comblé par une épouse aimante et trois filles, je peux évoluer en tant qu'homme dans un milieu baigné de féminité. Je suis homme avec un équilibre masculin-féminin assumé (Animus-Anima dirait CG Jung).
J'aime prendre soin de moi, les parfums, les crèmes et laits de beauté, la jolie lingerie, les vêtements bien coupés (masculins ou féminins, peu importe) que je trouve en faisant du shopping avec ma femme...
Ce petit "Plus" me permet d'avoir une approche et une sensibilité différente de la relation à l'autre, sans dire que je comprends les femmes à 100%, j'ai tendance à réagir comme elles : sans violence (que je réprouve), tout en finesse, en diplomatie et compassion.
Encore merci pour vos participations et l'expression de vos sensibilités : j'aime ces échanges empreints de respect et d'intelligence que j'ai plaisir à trouver sur ce forum.
Amitiés,
Lacelover
Merci pour ces analyses intelligentes et toutes en sensibilité.
Pour ma part, je n'ai pas eu à me cacher pour essayer des dessous puisque ma mère m'a mis en culotte de fille dès ma petite enfance. Initié très jeune, j'ai toujours trouvé cela normal. A l'inverse, lorsque arrivé à l'age du collège ma maman a tenu à ce que j'ai des slips de garçon (peut être pour que je n'ai pas de remarques de mes petits camarades aux vestiaires), je n'ai pas aimé du tout, les trouvant moches et inconfortables. A partir de ce moment là, j'ai porté des petites culottes en cachette car je n'ai pas pu rompre avec la douceur, la légèreté et le confort des sous vêtements dont j'avais l'habitude.
Là ou je te rejoint, Aimepi, c'est que ces sous vêtements féminins ne sont pas pour moi un excitant sexuel : ils font partie de ma part de féminité. Et le fait d'en porter m'a fait très tôt prendre conscience d'une certaine fragilité. Dit plus simplement : porter un slip en dentelle fait réfléchir avant d'aller jouer les "brutes épaisses" sur un terrain de rugby ou un ring de boxe (quoique je n'ai rien contre ces sports, il en faut pour tous.).
Je me suis confié il y a quelques années à une thérapeute sur cette "différence". Ses réponses ont porté sur deux aspects de cet état :
- Le fait que ma mère m'ai initié tient au fait qu'elle pu se sentir écrasée par un mari macho et misogyne : c'est une façon de rébellion et une manière de casser l'héritage masculin. D'ailleurs, elle en a mis fin à ses jours prématurément à mon départ de la maison familiale.
- Le fait que je porte en continu des sous-vêtement féminins et que j'aime tout ce qui est féminin ne nuit pas à mon équilibre à partir du moment ou je suis conscient de moi-même et que cela ne devient pas une obsession.
Et de fait, je suis très heureux ainsi, et comblé par une épouse aimante et trois filles, je peux évoluer en tant qu'homme dans un milieu baigné de féminité. Je suis homme avec un équilibre masculin-féminin assumé (Animus-Anima dirait CG Jung).
J'aime prendre soin de moi, les parfums, les crèmes et laits de beauté, la jolie lingerie, les vêtements bien coupés (masculins ou féminins, peu importe) que je trouve en faisant du shopping avec ma femme...
Ce petit "Plus" me permet d'avoir une approche et une sensibilité différente de la relation à l'autre, sans dire que je comprends les femmes à 100%, j'ai tendance à réagir comme elles : sans violence (que je réprouve), tout en finesse, en diplomatie et compassion.
Encore merci pour vos participations et l'expression de vos sensibilités : j'aime ces échanges empreints de respect et d'intelligence que j'ai plaisir à trouver sur ce forum.
Amitiés,
Lacelover
20 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Jeu 18 Juil 2013 - 9:24
Invité
Invité
Merci, Aimepi, pour cette contribution très riche et stimulante, qui nous incite à réfléchir sur nos propres motivations. Les premières réactions montrent que nous avons sans doute chacun nos explications, chacun notre "scène primitive" et chacun nos évolutions. En ce qui me concerne par exemple, je ne me retrouve pas trop dans la lecture que tu proposes, n'ayant eu qu'infiniment rarement l'occasion de voir ma mère en lingerie et n'ayant ressenti à ces moments exceptionnels que gêne et malaise. Comme d'autres je ferais plus volontiers remonter le début de ma passion aux premières découvertes de l'enfance puis de l'adolescence, en ces moments miraculeux où nous était donné de voir, par choix ou par accident, les délicats dessous de nos compagnes : instants infimes et fugaces dont la mémoire ne s'est pourtant jamais effacée et qui vibrent encore de la même intensité chaque fois que les malices du quotidien offrent l'occasion d'entrapercevoir, ici ou là, le grand secret qui se cache sous les jupes des filles (comme aurait dit Souchon). Il me semble que c'est pour renouer avec ces émotions intenses que m'a pris le goût de porter à mon tour ces délicieux atours ; pour rejouer, peut-être, ces scènes originelles où mon imaginaire s'était embrasé plus qu'à tout autre chose (raison pour laquelle j'éprouve infiniment de plaisir à me photographier en "upskirt"). A moins que cela ait été, sans en être conscient, pour laisser s'exprimer une part féminine enfouie au plus profond de moi ? Pour cela qu'aujourd'hui j'éprouve autant de plaisir à m'habiller en femme qu'à en porter les dessous ? L'un ne va pas sans l'autre, certes, et le coeur de cette dramaturgie intime commence toujours avec la lingerie qu'on revêt presque religieusement avec la conviction que quelque chose d'important se joue, qui touche au plus intime de nous. Mais une fois revêtus ces étoffes légères, soyeuses et si fragiles, une fois savouré le bonheur d'en ressentir sur sa chair la douceur déconcertante, j'aime au moins autant les recouvrir d'un ensemble choisi pour s'y assortir ; je suis d'autant plus heureux de porter une ravissante petite culotte que je la sais dissimulée sous une robe qui me couvre à la façon d'une nouvelle peau - au point qu'en ces moments-là je me sens moins "homme en habits de femme" que "femme se défaisant de son apparence d'homme". Je suis homme pourtant, il serait d'autant plus ridicule de le nier que j'en ai (hélas) la carrure et la silhouette ; mais je me sens bien AUSSI en femme, comme si ma part secrète remontait au grand jour, comme si mes deux moitiés étaient enfin réconciliées...
21 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Mer 17 Juil 2013 - 19:47
DENT_LL
Admin
je rejoins Nicky et Seb, la lingerie est pour moi une passion, et en rien pour ressembler à une femme....
Du plus loin que je m' en souvienne, j'ai toujours été attiré par les dessous de ces dames, dès l'age de 6/7 ans environ.... Pourquoi..??? je n'en sais strictement rien...!!!! Mais est-ce vraiment important..!!!! je sais maintenant que je ne suis pas seul, et c'est le principal...!!
Du plus loin que je m' en souvienne, j'ai toujours été attiré par les dessous de ces dames, dès l'age de 6/7 ans environ.... Pourquoi..??? je n'en sais strictement rien...!!!! Mais est-ce vraiment important..!!!! je sais maintenant que je ne suis pas seul, et c'est le principal...!!
22 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Mer 17 Juil 2013 - 19:03
Invité
Invité
Comme Nicky je ne cherche pas la ressemblance mais seulement le plaisir de porter cette lingerie ô combien douce et légère.
Par contre, je suis aussi persuadé que nos comportements sont intimement liés à nos expériences et vécus d'enfance ou d'adolescence. Donc il y a certainement un lien inconscient avec notre port de lingerie.
Je dis inconscient parce que je n'ai pas souvenir dans mon enfance d'avoir vu ma maman ou tout autre femme en lingerie ou vêtement soyeux. C'est plus vers l'adolescence, les filles en jupe et collants que j'admirais qui ont pour ma part déclencher tout ça.
Par contre, je suis aussi persuadé que nos comportements sont intimement liés à nos expériences et vécus d'enfance ou d'adolescence. Donc il y a certainement un lien inconscient avec notre port de lingerie.
Je dis inconscient parce que je n'ai pas souvenir dans mon enfance d'avoir vu ma maman ou tout autre femme en lingerie ou vêtement soyeux. C'est plus vers l'adolescence, les filles en jupe et collants que j'admirais qui ont pour ma part déclencher tout ça.
23 Re: Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Mer 17 Juil 2013 - 9:59
nicky
Hello,
Quelle analyse! J'avoue ne m'être jamais posé la question de savoir si je comprenais mieux les femmes en usant de leurs atours, si féminins soient-ils, lors de ces pulsions qui me poussent à vouloir leur ressembler.
D'ailleurs, dans la majorité des cas, je ne recherche pas forcément la ressemblance (ce serait peine perdue:P ) et je revendique que je suis bien un mec, un vrai!! ( mais qui porte des strings en dentelle et de la lingerie coquine à chaque occasion )!
Merci en tout cas de nous faire partager ton point de vue. C'est ce qui est intéressant dans ce forum, le partage d'expériences et le débat d'idées. Et puis, même si nos approches sont différentes, souvent la finalité est identique. Le plaisir avant tout.
A bientôt sur le forum.
N'hésites pas à partager tes expériences.
Bisous.
Quelle analyse! J'avoue ne m'être jamais posé la question de savoir si je comprenais mieux les femmes en usant de leurs atours, si féminins soient-ils, lors de ces pulsions qui me poussent à vouloir leur ressembler.
D'ailleurs, dans la majorité des cas, je ne recherche pas forcément la ressemblance (ce serait peine perdue:P ) et je revendique que je suis bien un mec, un vrai!! ( mais qui porte des strings en dentelle et de la lingerie coquine à chaque occasion )!
Merci en tout cas de nous faire partager ton point de vue. C'est ce qui est intéressant dans ce forum, le partage d'expériences et le débat d'idées. Et puis, même si nos approches sont différentes, souvent la finalité est identique. Le plaisir avant tout.
A bientôt sur le forum.
N'hésites pas à partager tes expériences.
Bisous.
24 Le passage à l'acte, ses origines, ses conséquences. Mar 16 Juil 2013 - 8:12
AIMEPI
Ce sujet, fort intéressant pour quiconque aime (se) comprendre m'a amené à quelques réflexions que je partage ici.
La petite enfance, cela est bien reconnu, imprime pour la vie les expériences qui vont générer ensuite les goûts, les peurs, la confiance en soit, les phobies... cela sans dénier les caractères innés de chacun. Les choix de vie seront effectués plus ou moins consciemment en fonction des sentiments remaniés par ces acquis.
La présence féminine, primordiale dans la petite enfance, est immédiatement associée au sentiment de bien être (nourrissage, soins, empathie...).
L'attention de l'enfant à toutes ses représentations est magnifiée. Cela passe par l'ouïe mais aussi le toucher, l'odorat, le goût, la vision.
La représentation visuelle de la féminité est définie dans ces moments.
Cette définition doit se baser sur des caractères fondamentaux pour être fiable et donc rassurants pour le petit enfant.
Les vêtements épais et de formes diverses créent une barrière et brouillent le message de la représentation féminine recherchée.
Par contre les tenues légères rendues possibles dans l'intimité familiale qui seront également moins variées en forme seront plus facilement reconnues visuellement.
La tenue "standard" féminine, slip et soutien gorge, pourra souvent être étendue à des sous vêtements légers et suffisamment connotés sexuellement (combinaisons, nuisettes).
Ainsi le sous-vêtement féminin sera t-il intimement lié dans l'esprit de l'enfant au bien-être et à la sécurité.
Beaucoup de mots pour arriver à cette quasi évidence me direz vous. Oui mais cela était nécessaire pour justifier le goût et l'utilisation de ces "outils de bien-être".
Chacun aura une relation plus ou moins directe avec eux. Au travers d'une partenaire doublement chérie pour elle et ses sv ou bien en utilisation directe: sv portés
ou seulement touchés, sentis, admirés et généralement jusqu'à l'orgasme.
Etant acquis le goût prononcé du genre masculin pour le sv féminin, doit-on penser que le passage à l'acte de porter ces sv serait la conséquence d'une frustration ?
Celle-ci serait générée par un manque de partenaire ou bien une partenaire n'ayant pas les mêmes goûts en matière de sv ou considérant qu'elle n'est alors pour vous qu'un "mannequin" portant de la lingerie ?
Quelle qu'en soit la raison, au moment de ce passage à l'acte, il se produit quelque chose de particulier. Contrairement à une masturbation dans un sv que j'associe à un acte typiquement masculin: on "possède" l'objet de la féminité et en use selon son bon vouloir, le fait d'enfiler des sv féminins nous transforme en nous faisant revêtir (sic) une représentation féminine.
Cette représentation s'accompagne pour une part de caractères typiquement féminins (non violence, empathie...) Notre image devient féminine et nous libérons cette partie enfouie de nous même. Pour être franc, ce n'est pas évident au premier regard dans un miroir. Mais cela est amplifié avec l'utilisation de nombreux accessoires.
Nous pouvons ressentir les contraintes physiques d'un corps qui accompagne une psychologie féminine.
Je ressens cette expérience de changement de personnalité intéressante pour approcher une compréhension de l'être féminin.
Cette analyse vous inspire-t-elle des commentaires, des critiques, des ajouts ?
La petite enfance, cela est bien reconnu, imprime pour la vie les expériences qui vont générer ensuite les goûts, les peurs, la confiance en soit, les phobies... cela sans dénier les caractères innés de chacun. Les choix de vie seront effectués plus ou moins consciemment en fonction des sentiments remaniés par ces acquis.
La présence féminine, primordiale dans la petite enfance, est immédiatement associée au sentiment de bien être (nourrissage, soins, empathie...).
L'attention de l'enfant à toutes ses représentations est magnifiée. Cela passe par l'ouïe mais aussi le toucher, l'odorat, le goût, la vision.
La représentation visuelle de la féminité est définie dans ces moments.
Cette définition doit se baser sur des caractères fondamentaux pour être fiable et donc rassurants pour le petit enfant.
Les vêtements épais et de formes diverses créent une barrière et brouillent le message de la représentation féminine recherchée.
Par contre les tenues légères rendues possibles dans l'intimité familiale qui seront également moins variées en forme seront plus facilement reconnues visuellement.
La tenue "standard" féminine, slip et soutien gorge, pourra souvent être étendue à des sous vêtements légers et suffisamment connotés sexuellement (combinaisons, nuisettes).
Ainsi le sous-vêtement féminin sera t-il intimement lié dans l'esprit de l'enfant au bien-être et à la sécurité.
Beaucoup de mots pour arriver à cette quasi évidence me direz vous. Oui mais cela était nécessaire pour justifier le goût et l'utilisation de ces "outils de bien-être".
Chacun aura une relation plus ou moins directe avec eux. Au travers d'une partenaire doublement chérie pour elle et ses sv ou bien en utilisation directe: sv portés
ou seulement touchés, sentis, admirés et généralement jusqu'à l'orgasme.
Etant acquis le goût prononcé du genre masculin pour le sv féminin, doit-on penser que le passage à l'acte de porter ces sv serait la conséquence d'une frustration ?
Celle-ci serait générée par un manque de partenaire ou bien une partenaire n'ayant pas les mêmes goûts en matière de sv ou considérant qu'elle n'est alors pour vous qu'un "mannequin" portant de la lingerie ?
Quelle qu'en soit la raison, au moment de ce passage à l'acte, il se produit quelque chose de particulier. Contrairement à une masturbation dans un sv que j'associe à un acte typiquement masculin: on "possède" l'objet de la féminité et en use selon son bon vouloir, le fait d'enfiler des sv féminins nous transforme en nous faisant revêtir (sic) une représentation féminine.
Cette représentation s'accompagne pour une part de caractères typiquement féminins (non violence, empathie...) Notre image devient féminine et nous libérons cette partie enfouie de nous même. Pour être franc, ce n'est pas évident au premier regard dans un miroir. Mais cela est amplifié avec l'utilisation de nombreux accessoires.
Nous pouvons ressentir les contraintes physiques d'un corps qui accompagne une psychologie féminine.
Je ressens cette expérience de changement de personnalité intéressante pour approcher une compréhension de l'être féminin.
Cette analyse vous inspire-t-elle des commentaires, des critiques, des ajouts ?
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