habillé en femme : jusqu'à quel point ?

Je suis en dessous par habitude , je ne me pose même plus de question philosophique , déjà depuis l'école maternelle par économie ma maman me fessait porté les culottes de mes sœurs , cela a continué jusqu’à l'age de 14 ans , quand j'ai vu arrivée les slip de garçon ,j'ai tout de suite demandé a ma maman de resté avec les culottes comme avant, ayant bien compris la situation rapidement, elle a commencé par m'accompagné en boutique de lingerie pour les achats, culottes collant, cela jusqu’à la fin de mes études , ou la j'ai pu acheté moi même mes dessous, habitué a l'achat en boutique depuis cette période je trouve très naturel dit faire mes achats , j'ai peut être vu un regard étonnée , et encore , en général j'ai toujours eu un accueil , de bon conseil des vendeuses , assez souvent elle rentrait dans la cabine pour regardé si l'ensemble convenait a ma morphologie , pour ceux qui ont peur , allée y tout naturelle simplement ne caché pas votre demande aux vendeuses , ce sont des professionnelles , ils ne sont pas née de la dernier pluie , elle ont très vite compris par la taille de votre choix que l'achat est pour vous ,

Pour continuer mon propos au gré de mes interminables réflexions sur le sujet, j'ajouterais qu'il y a une facette qui, bizarrement n'a été abordée par personne:
LE GOÛT DE L'INTERDIT
Quoi de plus agréable que de faire ce que notre société nous défend au nom d'une entorse au conditionnement dont nous faisons l'objet.
Bon nombre de parents pousseraient des cris s'il trouvaient leur fils habillé en fille. Pourtant les mœurs ont évolué puisque les femmes-filles déambulent en pantalon sans que qui que ce soit y trouve à y redire.

Je vais vous raconter une anecdote: en 1972 je suis allé faire du ski à l'UCPA de Lanslevillard durant quinze jours. Pour la facilité de la discipline, les filles étaient, bien évidemment en fuseau, et on n'y prêtait guère attention.
A la fin du séjour, en transit à la gare de Lyon => Gare du Nord à Paris, j'avais les yeux écarquillés à la vue de la gente féminine en jupe !!! J'avais oublié à quel point les jambes féminines sont si sublimes ♥♥♥♥.

Lorsque nous mettons des bas ou collants, ne cherchons-nous pas à retrouver ce plaisir qui se raréfie ?

A suivre...

Depuis toujours en lingerie de femme ou du moins au plus loin de mes souvenirs, je me suis jamais posé de question a ce sujet , je suis comme cela et sa me va bien , mon entourage proche ne ma jamais fait de commentaires , en plus difficile pour moi de faire autrement cela fait bien longtemps que je n'est plus de dessous de mec ,

Dis donc, quel honneur, Mec-en-lingerie ; je ne pensais pas devenir l'égérie de quiconque un jour !

Fais gaffe quand même, ne brûle pas les étapes avec ta femme ; prends le temps de bien observer ses réactions, car la vie de couple et la vie de famille sont les biens les plus précieux qu'on ait ; c'est ce qu'on a mis le plus de temps et de soin à construire. Pour moi, m'habiller occasionnellement (même pas une demi-journée par semaine) en femme n'est qu'un bonus, pour lequel je ne serais pas prêt à sacrifier ce qui m'est le plus cher. Et je te rappelle que moi, au contraire d'autres sur ce forum, je continue à œuvrer en toute clandestinité ... à moins que mon secret ne fût éventé sans que je le sache ?

Je connais ce site depuis peu, et j'ai trouvé là exactement mon "moi".

Comment vous dire ? Alors que je suis marié, père de famille, j'ai longtemps pensé que mes penchants "féminins" était un signe d'homosexualité qui m'ont conduit à des expériences désastreuses. Depuis que je fréquente ce site et que je lis et regarde avec plaisir mon égérie HeavenS, des barrières sont tombées : contrairement à plusieurs des commentaires que j'ai pu lire, je ne milite pas pour une jupe ou une robe "masculine". A la manière des anciens, je préfère invoquer Isis et m'approcher des personnes que j'aime le plus, les femmes féminines (il en reste). Avant de m'inscrire sur ce site, je n'aurais jamais osé porté un soutien-gorge ou des bas, seulement parfois une culotte en dentelle subtilisée dans le tiroir de ma femme. Aujourd'hui, je lui ai envoyé un message pour lui dire que je me suis intégralement épilé dans le but de pouvoir porter une lingerie plus sexy que la sienne . Bon, je vais attendre sa réaction avant de lui avouer que j'ai commandé des robes. Mais ce site mérite d'exister,ne serait-ce que pour éviter à d'autres hommes les errements dans lesquels je me suis fourvoyés.

Bonjour à tous

D'accord avec Qui fut Timide et HeavenS sur les messages 16 et17. Chacun a sa propre perception.
Pour ma part, mon épouse à porté très jeune des bas et de la lingerie en soie que je me faisait un plaisir de lui offrir. Bien évidement c'était également un plaisir partagé car elle se savait particulièrement désirable recouverte de nylon ou de soie. Puis le temps passe et les rapports se "standardisent". Les accidents de la vie apportant leur lot de soucis, la passion peut se faire moins aigu et ces plaisirs s’évanouir  doucement. Sur ce point, je rejoins Bénédicte.

Alors ce plaisir de porter de la lingerie est-il une compensation? Certainement dans mon cas, même si j'en portais bien avant que mon secret soit dévoilé. Mais il n'est pas question comme le souligne HeavenS de dé-érotiser sa compagne, j’essaye au contraire de "sauvegarder" ce capital, indispensable au ré-équilibre de notre couple depuis qu'elle sait.

Non pas pour te contredire, cher vieux complice (depuis le temps que nous arpentons de semblables longueurs d'ondes...), mais plutôt pour relancer le débat en le nuançant : s'agit-il seulement de ré-érotisation ? Qui dit lingerie dit-il nécessairement Eros, désir, sensualité ou sexualité ? Je n'en suis pas certain. Alors certes, il me serait difficile de nier la part de sensations qui s'attache au port d'une pièce de vêtement en prise directe avec le corps, de m'aveugler sur l'attrait d'une coupe ou d'un design affriolant ou de démentir la charge de séduction de certaines étoffes (satin, soie...) dans le contact qu'elles tissent avec la chair qui les accueille. Mais s'agit-il exclusivement de cela ? Ne pourrait-il y avoir aussi, parfois en complément et parfois en substitution, d'autres enjeux ? Des émotions, par exemple, voire même des sentiments (bien différents dans leur nature des sensations) ? Des impressions, des souvenirs, des nostalgies, bref tout un cortège d'images plus ou moins conscientes, enfouies souvent dans les tréfonds de notre vie affective sinon de notre psychè et à qui, pour leur permettre de remonter à la surface vive de notre pensée claire, nous permettons de s'exprimer par le biais d'un morceau d'étoffe chargé de mille et une connotations ? Dès lors porter en tant qu'homme des dessous (ou des dessus) de femme ne voudrait pas dire inéluctablement érotisation de nos costumes ou de nos comportements (même si cela peut aussi, bien sûr, signifier cela pour plusieurs d'entre nous) ; cela pourrait aussi bien, pour d'autres, constituer une façon de réinventer sa vie en la chargeant de tout un paysage mental (pour ne pas dire sentimental) emprunté à notre passé réel aussi bien qu'à notre mémoire fantasmatique, c'est-à-dire rêvée... Une façon d'être un(e) autre en même temps qu'être soi, une manière de réconcilier l'hier et l'aujourd'hui dans des rituels un peu mystérieux et vaguement intemporels, un chemin où explorer la rencontre en nous-mêmes de nos propres contradictions (animus et anima, yin et yang, les îles et les ailes) - une forme de rêverie en acte, en somme, où nous tenterions vaille que vaille de préserver la part éternelle de nos songes en conjurant tant bien que mal la fuite du temps qui passe...

Oui, il y a certainement de ça. Dès lors, il s'agirait de ré-érotiser sa vie, mais sans dés-érotiser sa compagne.

"Lorsque ces divines sensations ne sont plus à notre portée, alors nous essayons de jouer le rôle de ce qui nous fait défaut"


Hypothèse très intéressante, vraiment. Probablement pas exclusive, mais certainement crédible. En tout cas je la trouve très convaincante.

Bonjour à tous,

Comme vous, je me suis longuement questionné sur cet goût prononcé pour le féminisation.
Tous les prétextes y sont passés notamment sur mon enfance ou avant ma naissance, ma mère désirait très fort une fille. Mythe ou réalité ? Je ne sais pas trop !

Par contre, au fil de mon existence, je me suis aperçu que l'expérience sexuelle avait éveillé des sensations que ne s'oublient pas: pas seulement ce à quoi vous pensez mais qui n'a jamais gardé en mémoire le "toucher" de la fine dentelle sur des seins ?
Qui ne frémit pas de plaisir au toucher d'un bas nylon ?
Qui peut prétendre avoir oublié le contact d'un corps féminin contre soi ?

Lorsque ces divines sensations ne sont plus à notre portée, alors nous essayons de jouer le rôle de ce qui nous fait défaut !
Autrefois, j'avais offert à mon ex-épouse un ensemble guêpière-slip en soie à sa taille. Elle l'a essayé discrètement puis ne l'a jamais plus porté car cela faisait "pute". Consterné, j'ai été ! Les prostituée n'ont pas inventé la fine lingerie ! Elles se sont aperçues que cela plaisait beaucoup aux hommes, tout simplement !

Depuis, la vie s'est écoulée avec des culottes "Petit-bateau" sous les yeux et, maintenant que je vis seul, j'ai pris le parti de vivre les deux rôles à la fois en laissant mon imagination et la mémoire de mes mains, travailler de concert.

Je ne me féminise pas tous les jours car je crains par dessus-tout la routine qui fait que l'émoustillement disparait peu à peu. Qui n'a jamais respiré comme un bœuf en agrafant ses bas ? Je tiens à conserver cette magie !!

Pour conclure, je dirais qu'il y a autant de réponses à nos questions sur le travestissement que d'individus !

A propos de cette passion / pulsion : "Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne peut s'exprimer qu'en répondant : parce que c'était elle, parce que c'était moi."

Personnellement, je me sens totalement en phase avec Bodyblack, Loup et Gabrielle. Je ne sais pas d'où me viennent ces "pulsions", mais elles sont là, avec leur côté transgressif, certes, mais tout autant "légitimiste" : car je les vis (comme Gabrielle et Loup) comme une forme d'allégeance à la beauté féminine, que j'essaie d'approfondir en l' "implantant" sur mon propre corps. Bien sûr - et je vous rassure ! - je ne l'explore que de manière superficielle ; pas question de prendre des hormones, encore moins de changer de sexe (je suis un honorable père de famille, conscient de ses responsabilités). Et l'exercice n'est pas non plus dénué d'un aspect purement ludique. Néanmoins, je prends beaucoup de plaisir à jouer les chevaliers d’Éon, et je m'y investis incontestablement - d'abord financièrement car même si je recours aux magasins low cost et maintenant aux friperies, ma garde-robe commence à devenir conséquente, pour ne pas dire envahissante ! - et ensuite affectivement, chronométriquement et même physiquement : je soigne ma ligne pour ne pas avoir sur un corps génétiquement fin des "poignées d'amour" qui, effaçant la démarcation entre la taille et les hanches, me priveraient définitivement de tout espoir de ressembler au moins à une "femme virile". J'avais transmis un jour un reportage sur la mode qui consiste pour les hommes, au Japon, à se travestir en femmes. Là aussi, entrait en compte une sorte d'envie des hommes à l'égard des femmes.  
Après, je ne réfute pas non plus la position de Culottemicuisse. Etant sensibilisé à la chose, j'observe effectivement que les lignes bougent, dans notre société ; et elles ont sûrement à bouger. Pour moi, il y a une différence fondamentale homme-femme ; physique bien sûr, mais aussi psychologique. Le discours tenu dans "Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus" me semble absolument pertinent et vérifié. Mais pourquoi diable cette différence devrait-elle apparaître aussi dans les habits ? N'est-elle pas déjà si totalement patente dans les deux domaines sus-nommés ?
Merci encore pour ces éclairages, les amis ; ils me font beaucoup de bien !
Biz,
Heaven.

Je comprend le mot transgressif, mais je ne pense pas que cela soit un moteur dans notre démarche, qui ne cherche ni à choquer, ni à porter  de la lingerie parce que cela est interdit.

On peut toujours faire de la psychanalyse à deux balles, mais rappelons nous par exemple que l'homosexualité à était considéré comme une maladie physiologique dans nos société occidental, avant de devenir un sujet d'analyse psychanalytique.... Qui aujourd'hui fait bien se marrer les communauté LBGT....

Je plaide pour une autre explication beaucoup plus simple:
Nous sommes des êtres exceptionnel, nous les porteurs de culottes, de nuisette, au sens étymologique.
Étonnant et peu commun.... Nous sommes des précurseurs, des détecteurs, consciemment ou inconsciemment.
Nous ressentons, comme les créateurs, les artistes, certaines choses plus intensément, et certainement en avance des autres.

La lingerie masculine est un héritage du packetage militaire des deux guerre mondiale. Ces usages vestimentaires n'ont rien à voir avec une société progressiste. L'home en costume noir, le femme en tenue sexy....ah, ah, ah.... Le siècle des lumières et décidément bien loin.

Heureusement, nous pouvons faire bouger les lignes....
Comme elles ont bougés  pour les boucles d'oreille, les bagues, les bracelets, les pantalons, les chemises, les mocassins....

Bref, pour faire court, nous sommes en avance sur notre temps en portant des petites culottes en dentelles ou des guepierres en satin...

Beaucoup de chose sont encore très brouillé, certaine communauté sexuel ressentent les choses avant les autres, de même que les créateurs de modes...


Je travail sur un petit projet qui devrais ajouter une pierre à L'édifice... Je vous en parlerai bientôt.

voici quelques images choisi pour alimenter la réflexion:
Qu'est ce que l'homme et la femme aujourd'hui?
N'est il les temps de faire bouger les choses?

Dans quel sens veut on aller?

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Pour moi, cet amour de m'habiller en femme, vient de l'Amour que je porte aux femmes et à leu féminité !
Cet amour s'est transformé au fil du temps, à du fétichisme qui n'est pas un gros mot, mais seulement le terme qui qualifie à quel point ce gout est encré en moi.
Qu'en pensez vous?
Je vous embrasse tous(tes).
Gaby

et réponse complexe ! Je me rapproche en de nombreux points de la thèse développée par Bodyblack.
Nous avons tous les mêmes pulsions. Souvent incontrôlables. Ou alors très difficilement contrôlables. A chaque fois que j'achète un article de lingerie féminine (j'en ai encore acheté deux aujourd'hui, profitant des soldes), je me pose la question "Mais bon sang, qu'est-ce qui me pousse à acheter tout cela, j'en ai déjà des centaines" ? Je n'ai toujours pas la réponse à cette question après plus de quarante ans d'errements "lingeristiques" si vous me permettez cet égarement linguistique.
Il y a bien sûr, cette part de féminité en nous, indéniable, et peut-être plus forte que chez ceux qui n'achètent pas de lingerie. Pourtant, je pense que la plupart d'entre nous est plutôt virile dans la vie. Rares sont les efféminés qui portent des sous-vêtements de femmes. En fait, avez-vous déjà remarqué que les "folles" (style La Cage aux Folles) ne s'intéressent pas à la lingerie des dames ? Ce n'est donc pas une question de virilité vs. féminité. Je pense que c'est tout le contraire.
Je parlais dans ma présentation de l'aspect transgressif de la chose. Je suis convaincu qu'il y a là matière à réflexion, une piste à explorer. Comme Bodyblack le dit : même s'ils adaptent les sous-vêtements féminins à la morphologie du mâle, je préfère continuer à acheter du "vrai" féminin. Je me reconnais tout-à-fait dans cette assertion. Et je crois que, outre l'attirance inexplicable que nous avons tous pour ces délicieuses pièces de tissu, l'aspect transgressif joue un rôle plus important que nous ne le croyons. Dans une société ou tout est normalisé, ou tout est codifié, n'est-ce pas une façon de fausser les cartes, de s'échapper de ces règles qui veulent que les garçons portent des lance-pierres comme sous-vêtements et que les filles ont droit aux froufrous ?
Ou alors, tout ceci n'est que foutaise et l'origine de la chose est ailleurs. Peut-être cela remonte-t'il aux temps où nous étions encore des fœtus. Ou encore, peut-être est-ce une réaction inconsciente à un père sévère (sans jeu de mots) ? Ou à une mère qui nous a trop couvé. Ou pas assez couvé ! Allez savoir !

Chapeau bas Bodyblack
A quelques détails prêt, tu viens de décrire exactement ce que je ressent. Bon je ne me jette pas sur la première boutique de lingerie pour y faire une emplette compulsive mais je ne résiste quasiment jamais à acheter une paire de bas ou un collant (mes articles fétiches).
Le travestissement total (perruque, maquillage..) ne m'attire pas et je ne pense pas franchir le pas un jour.
Par contre ce que je souhaite c'est pouvoir porter une jupe ou une robe qui pourrait garder un côté masculin sans tomber dans le style punk ou d'une région du monde. Non une simple jupe ou robe droite ou évasée avec une paire chaussure plus fine avec un talon (sans forcement tomber dans la talon aiguille) qui mettait en valeur les jambes.
Les femmes portent des pantalons qui, hormis les Jeans, gardent un côté féminin qui me fait retourner s'il est bien porté (en toute discrétion bien sur). Pourquoi ne pourrait on pas porter une jupe ou une robe qui aurait un côté masculin?
Pour les dessous je rejoint encore Bodyblack c'est de ressentir ce qu'une femme peut ressentir en portant un soutien gorge ou un porte jarretelles avec des bas par exemple. La matière est d'ordre 1 à égalité avec le dessous.
Autant je craque pour une nuisette ou une combinaison en satin ou soie, autant le même article en coton me laisse insensible.
Je veux rester un homme avec cette particularité et je pense que ce que nos épouses craignent le plus au moment de le découverte, c'est un penchant homosexuel. Pour ma part, c'est la deuxième question qu'elle ma posé après le fait de savoir depuis combien de temps.
Je pense l'avoir rassuré (là, je ne vous fait pas de dessin ).
Elle s'y fait doucement et ne baisse maintenant plus les yeux pourvoir si je porte un collant sous mon bermuda le soir quand je me met en décontracté. Elle m'a même avoué m'avoir "piqué" un collant la semaine dernière! Elle qui n'en portent jamais. Aie, je m’écarte des dessus!

Tu te rends compte, Ipanema, à quel point on t'envie ? Bon, ici en métropole, on a un hiver particulièrement clément (j'ai bossé fenêtres ouvertes cet après midi ! En Alsace !) ; mais de là à être en bas de bikini - tee-shirt !!!

Hello Heavens

Je suis assez mal placé pour parler des dessus ,quand je porte comme aujourd'hui une petite culotte dentelle et un redresse seins ,je n'ai pas ( vu le climat !) grand chose à mettre dessus ,:un t shirt ,plus ou moins moulant avec les tétons qui pointent , et un short ,c'est le quotidien ici à la plage je ne mets pas de Soutien Gorge ,je suis en topeless donc j'ai une garde robe assez restreinte
Bisous Heavens

Bodyblack a écrit:Merci pour avoir ouvert ce débat, HeavenS
Bizzz Bodyblack

Merci à toi d'y avoir participé, et d'avoir réactualisé ce sujet qui offre une belle perspective par rapport à la question que je pose dans la rubrique "La vie du forum" :

qui souhaiterait qu'on ouvre aussi une rubrique sur les "DESSUS", à côté de toutes celles qui, dans ce forum, portent sur les dessous ?

Je suis étonné, et un peu attristé par le manque de réponses et de réactions par rapport à cette question qui, je l'avoue, me tient à coeur. Pour tout vous dire, je ne peux m'empêcher d'y voir une forme de désaveu dont je ne manquerai pas de tirer toutes les conséquences.

Bonjour,
Pour répondre à tes questions, HeavenS...
Je suis dans la réflexion de cet acte de porter des
dessous féminins, comme Seb.
Mon action est instinctive, pas vraiment réfléchie et m'envahit
très rapidement. Parfois, je n'ai même pas le temps d'attendre
de rentrer à domicile ; je saute dans un commerce pour m'acheter
un culotte que j'enfile aussi sec.
Comme pour Seb, même si Homme Mystère nous fabrique des sous-
vêtements, je crois que je ne les porterais pas souvent... Il me faut
porter ses culottes normalement destinées à des femmes. C'est là que
cela est d'autant plus envoûtant. Et cela est intacte depuis mes 7 ans.

J'aime porter tous les sous-vêtements que portent les femmes. Culotte, boxer, string, tanga,
body, porte-jartelles et collants sous mes habits masculins.
Maintenant, depuis peu, j'y ai rajouté le travestissement complet, mais pas régulier et seulement
à domicile... juste pour s'amuser et pour pousser la fiction à mon maximum.
Je considère ce port de dessous un peu comme une drogue. Il me faut ma dose et cela devient de plus en plus permanent. Un réel besoin sans quoi je ne me sens pas bien. J'en viens à être en manque
quand cela me turlupine et que je résiste d'en reporter.
Ce qui me pousse à en reporter... c'est de deviner le dessous d'une femme sous ses vêtements. Cela me donne irrémédiablement l'envie d'en porter un et de le sentir sur moi comme elle doit le sentir...
C'est là que j'arrive à mon aiguillage. Qu'est ce que je souhaite ?
Porter des sous-vêtements féminins en tant qu'homme et le rester. Ou passer le pas et devenir, me sentir pour quelques heures comme une femme... Avoir et ressentir cette illusion au plus profond de soi... Quel "tournament" !!! Je n'ai plus à l'esprit le mot français... C'est tellement fort que j'en ressens comme un vertige intérieur ! Pour moi, c'est mieux que l'alcool ou un stupéfiant... Et cela fait moins de dégâts pour la santé ! Mais, c'est là que je me demande si je ne serais pas un peu timbré quand même avec tout ça...
J'ai même vu un psy. Après lui avoir tout raconté... il m'a dit, "Laissez tomber ! S'il n'y a que cela, que cela ne vous dérange pas plus que cela, depuis le temps que vous le pratiquez, c'est devenu trop puissant à l'ntérieur de vous."
Donc, voilà... Je continue ainsi... Et j'ai des dizaines et des dizaines de dessous. Ça se compte même par centaines.
Merci pour avoir ouvert ce débat, HeavenS
Bizzz Bodyblack

Hello Heaven,
Désolé de répondre si tard, et d'ailleurs, je n'ai pas trop le temps de développer, mais c'est promis, je tâcherai de le faire trés prochainement.
Tes questions sont pertinentes. Elle en soulèvent d'autres, et je suis sûr que beaucoup d'entre nous se les posent régulièrement ou se les sont posées au moins une fois dans leur parcours.

A trés bientôt.

Merci à toi, Seb, notre vénéré modérateur, de t"être prêté au jeu de mes modestes questions.
Elles sont ardues, j'en conviens ; y répondre demande plus d'efforts que de mater simplement les photos postées par les autres ; mais en même temps, elle me semblent intéressantes dans la mesure où où elles pourraient permettre de révéler la diversité, signe de richesse, ou au contraire la similitude, signe de force, de nos motivations et de nos démarches, à nous autres qui revêtons des (sous-)vêtements féminins au quotidien ou de manière plus épisodique.

Intéressant débat et intéressantes questions, merci Heaven_S   

Pour ma part, même si j'ai déjà répondu au sujet original, mais pour répondre plus précisément aux questions ci-dessus :
- J'aime porter des sous-vêtements féminins parce que j'aime par dessus tout le satin et la soie et que ces matériaux ne sont pas (ou extrêmement peu) utilisés pour les hommes.
Mais je ne vous cacherai pas que ça n'est pas tout. Puisque si demain des dessous pour hommes étaient faits en satin et "acceptés", je continuerais certainement à acheter des sous-vêtements féminins.
Cela me procure un plaisir et des sensations particulières dus au fait que ce soit féminins. Mais je ne me pose pas plus de question que cela sur le "pourquoi" (ou du moins j'ai quelques éléments de réponse mais qui ne sont pas du sujet de ce forum).
Donc je prends ça comme ça vient, "d'instinct" comme le traduit très bien Heaven_S.

- Pour mes limites sur le "rendu" féminin, j'étais très "bas" pendant longtemps puisque je me contentais de porter une nuisette ou un culotte (ou les deux en même temps   ) sans rien d'autre (sauf parfois un collant).
mais vous avez eu une influence sur mes habitudes  puisque depuis que je vous regarde (déjà sur dessous.free.fr), j'ai agrémenté mes tenues de bas, porte-jarretelles et même plus récemment de jupe et escarpins, qui ne m'intéressait absolument pas il y a encore 3/4 ans.
Je ne pense sincèrement pas aller plus loin. Le soutien-gorges, l'épilation, ... ne m'intéresse toujours pas, même si j'en avais la possibilité.

Hello !

Refaisant l'anamnèse des sujets déjà ouverts sur ce forum dans la rubrique "les hommes qui portent des dessous féminins" , je suis retombé sur celui-ci, ouvert par Nicky : "Travail de l'apparence". C'est vrai qu'à l'époque, tout en y contribuant, j'avais un peu botté en touche, car Nicky, dont j'adore toutes les contributions, et au sujet de qui je déplore qu'il se fasse rare sur le forum, m'y avait cité nommément, me conférant soudain une publicité qui m'a un peu effrayé      !

Mais à reprendre ce sujet, je me rends compte    qu’il pose de vraies questions, et que les contributions qu’il a suscitées ont une justesse de ton telle qu’il me paraît intéressant de les rappeler, plusieurs mois après, et le nombre d’inscrits au forum ayant considérablement augmenté depuis. De sorte que je me permets de vous y renvoyer.

A la relecture de ces contributions, deux questions - non polémiques, je précise - ont retenu mon attention, qui ont d'ailleurs déjà été posées ici ou là :

• qu’est-ce qui nous attire vraiment dans les dessous féminins : est-ce leur esthétique et/ou leur consistance propre ? Ou est-ce leur féminité ? Ou est-ce qu’en les revêtant, une partie de leur féminité se « transfère » à nous, nous poussant éventuellement à creuser encore ce phénomène, et à ajouter d’autres marqueurs féminins (port d’une gaine ou d’un serre-taille pour donner une morphologie plus féminine à notre corps ; épilation ; port d’une perruque ; emploi d’un maquillage plus ou moins élaboré ; port d’un s.-g. ; de bijoux ; d’autres vêtements féminins etc. etc.)  
  

• Et dans ce dernier cas, plus longuement développé dans la phrase précédente, mais pas nécessairement majoritaire, où place-t-on la limite, et pourquoi (impossibilité de s’épiler pour ne pas éveiller des soupçons conjugaux ; renoncement lié au fait qu’un homme ne pourra jamais se transformer totalement en femme moyennant quoi mieux vaut ne pas explorer cette piste qui est une impasse ; peur d’une « dévirilisation » …)  
  

• A quoi j’ajouterais une troisième question : faites-vous « tout ça » d’instinct, ou votre démarche (de porter des dessous féminins) est-elle consciente, réfléchie ?
  

Je ne sais pas si j’aurai beaucoup de succès avec ce topic (la rubrique « psycho », dans laquelle cette question aurait davantage sa place, n’étant guère étoffée   ) ; j’espère en tous cas ne pas vous avoir d’emblée « grillé la tête »   !

J'AI OUVERT LE MÊME SUJET dans la rubrique "Les hommes qui portent des dessous féminins" Si vous souhaitez y contribuer, faites-le plutôt ici que là-bas, merci !

Par ailleurs, n'hésitez pas à poster des photos, pour montrer à quel point de "féminisation" - je n'aime pas ce mot, car s'y rattachent des connotations sado-masos et sexistes - disons de transformation féminine de votre apparence - ou non - vous placez la barre.  

Biz   ,
Heaven.