Aaaaah les psys...

je suis allé consulter une psy sur les conseils d'une amie ,qui avait deviné que j'avais une part de féminin en moi-sans le savoir- et qu'il fallait que je l'assume au grand jour, ce qui a fait que j'ai passé ce cap et que je me suis mis à porter slip en dentelle- ce que je faisais déjà- mais aussi top/caraco en dentelle (ma femme l'avait découvert) mais je ne me trouvais pas au mieux de ma forme car je ressentais un malaise à porter ça

ces entretients à 40 euros la séance m'ont permis de me délivrer de ce mal-être et de mon malaise, mais j'ai arrêté au bout de 8 séances car, comme j'avais aussi révélé d'anciens problèmes, j'avais encore une fois l'impression de tourner en rond
Comme je le pressentais ,au début des séances et j'avais prévenu la psy,je n'ai pas eu d'amorce de solutions pour m'aider à résoudre mes problèmes et je reste persuadé,que même si je soulage mes maux, elles ne donnent pas de solutions ; j'ai vu beaucoup de psys et le constat est toujours le même

La prochaine fois j'irai voir un Coach de vie et je crois,qu'en ce qui me concerne, ce sera peut-être mieux que les psys, car l'approche est totalement différente

seb> Concernant la lingerie, je ne me pose pas plus de question: juste le truc basique pour arrivé à la conclusion que je ne me fais pas de mal ni aux autres donc c'est bon

Dent_LL> C'est sur que la lingerie en sois n'est pas un problème. La société voulait que ça le sois mais elle est devenu tellement anarchique qu'on arrive à un point ou on ne sait plus ce qui est bien ou mal et peu importe tant qu'on ne se fait pas de mal ni à sois ni aux autres

J'ai moi aussi fait part a une psys de ma passion de la lingerie feminine... Car je ne trouvais pas cela vraiment normal, et je voulais éventuellement mieux comprendre....!!! Après explications de ma situation et de mes penchants, la psy m'a demandé : et à part ca vous avez quoi comme problèmes ???
Et moi j'ai été scotché ...!!! Elle m'a dit que c'était courant chez certains hommes, et que si cela ne posait pas de problème dans le couple, alors pourquoi se priver de se sentir bien ...!!! Bilan 60€ pour rien ... J'en sais plus, je vis ma passion ... Et puis c'est tout..!!!!

Les analyses psychologiques sont bien loin de mes préoccupations, je prends comme ça vient et ne me pose pas plus de question, car comme tu le dis, ça ne fait de mal à personne !
Et je ne parle pas que de la lingerie en ce qui me concerne, j'applique ça à ma vie entière !

Comme dit le titre, j'ouvre se topic concernant les psychologues et psychiatre enfin bref tout ce personnel de la santé mental. (et en profiter pour vider mon sac )

Je suis suivi par des psychiatres depuis des années (trouble du comportement alimentaire, dépression et angoisse ingérable). Ayant fait des études de psychologie, je me suis toujours considéré comme un grand névrosé classique (on ne peut plus classique).

Ma dernière psychiatre qui me suit depuis maintenant 3 ans, est au courant de mon penchant. (ce qui m'a valu une heure d'explication pour lui faire comprendre qu'il n'y a rien de mal bien entendu et tout ce qui s'en suit)

Dernièrement, je suis en incapacité de travail car j'ai eu une récidive d'épisode dépressif important qui m'empêche de travailler à plein temps (heureusement que les remplacements dans l'enseignement sont à temps partiel ). Et je dois passer par les procédure d'assurance invalidité pour tout une baterie de test pour une reconversion professionnelle. Ma psy doit remplir un dossier détaillé de mon état et le fait avec mon concours pour qu'il n'y est pas d'élément avec lesquels je ne sois pas d'accord. (Et heureusement, non mais )

La tombe ce moment tant innatendu:"dois je parler de votre penchant pour la lingerie ?" me demanda-t-elle.
Je lui répond aussitôt: "Absolument pas, nous en avons déjà discuter. Ce penchant est une arme qui m'aide à tenir dans ce monde qui me dépasse. Elle n'est pas un problème mais une solution que je ne veux pas ébruiter et qui risque de me pénaliser pour ma reconversion professionnelle."
Fort heureusement, elle n'a rien noté le concernant.

Hélas, quelque minutes plus tard, elle me demande: "Comme vous avez fait des études de psychologie, quel diagnostique pouvez vous faire sur vous même?"
(Question idiote)Je répond: "La première règle qu'on apprend et de ne jamais s'auto-diagnostiquer car nous n'avons pas assez de recul pour le faire mais, si vous insistez: tout mes troubles relève de l'axe névrotique et on peu exclure les côtés borderline et psychotique car mes perceptions de la réalité ne sont pas toucher."

Et là, elle parle dans une explication complexe et enervante pour qu'en résumé: mon côté d'aimer la lingerie que j'utilise comme moyen d'évasion indique que je perds contact avec la réalité et de ce fait, elle pencherait plus sur une affection psychotique. (ah mes yeux, c'est comme dire à un enfant qui rêve: tu es psychotique, gamin)

Donc voilà, ma passion de la lingerie fait que je suis aux yeux de la médecine: psychotique !!! Je lui ai préparé un panflet en quelques points lui prouvant que je ne répond en aucun cas avec ce diagnostique. Et je suis visiblement tombé sur une psy accroc aux théories freudienne qui n'a pas fini de résoudre les problèmes avec sa mère !!! (oui je m'emporte un peu)

Je sais, j'aurais jamais du lui révéler cela mais, d'une certaine manière c'est cette passion qui m'a sorti de pas mal de gouffre

Est ce que certain d'entre vous ont eu des déboires avec ce personnel de la santé mental concernant cette passion innocente qui ne fait de mal à personne ?

(merci de votre attention... ça fait du bien de pousser un coup de gueule en passant )