Non je n'ai plus honte,seulement m'a femme ,dernièrement, m'as aperçu avec un caraco Camaieu à dentelle, et elle m'a dit que j'étais ridicule, mais peu importe, vu que, les dessous sont dessous ma chemise et mon pantalon
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Avons-nous quelque raison d'avoir honte ?
4 participants
2 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Sam 2 Fév 2019 - 9:50
DENT_LL
Admin
Perso, j'ai eu honte, ne sachant pas vraiment si cela était normal d'avoir cette passion... Puis internet est arrivé m'attestant que je n'étais pas le seul.. Puis j'ai craqué pour l'avouer à ma compagne... Et pour aller plus loin, consulté une sexologue.... Maintenant, je n'ai plus honte, juste une gêne par rapport à ma compagne qui l'accepte soit, mais dont ce n'ai pas le goût.
Il est vrai que j'aimerais beaucoup pouvoir partager cela avec une amie.... Mais cela n'est pas évident... J'ai faillis une fois, mais je me suis ravisé.....
Il est vrai que j'aimerais beaucoup pouvoir partager cela avec une amie.... Mais cela n'est pas évident... J'ai faillis une fois, mais je me suis ravisé.....
3 avoir honte Lun 28 Jan 2019 - 16:58
DOM94
Oui j'ai eu honte ; mais depuis que j'ai rencontré cette amie en faisant de la marche nordique et qui m'a dit que je pouvais "montrer" et "satisfaire" mon côté féminin (à l'époque nous nous connaissions peu), maintenant, ça va mieux et je me sens libéré. Et comme mon épouse a vu et sait que je porte des dessous féminins (elle me les sort du lave-linge et les étend sur le séchoir sans aucun commentaire), je n'ai plus honte. Par contre elle refuse de me voir avec !
Je suis donc très reconnaissant à cette amie qui, par ailleurs, m'a offert un body ayant appartenu à sa mère (décédée l'an passé).
Elle m'a dit qu'elle n'aurait jamais pensé que ce soit un homme qui le porterait.
Je suis donc très reconnaissant à cette amie qui, par ailleurs, m'a offert un body ayant appartenu à sa mère (décédée l'an passé).
Elle m'a dit qu'elle n'aurait jamais pensé que ce soit un homme qui le porterait.
4 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Lun 28 Jan 2019 - 8:31
Heaven_S
Admin
Hélas, j'adore les personnes de mon entourage, mais je n'ai trouvé personne avec une telle largeur d'esprit. Un gars rencontré sur Vivastreet, avec qui j'ai passé quelques heures d'essais de fringues et de "shooting" (les fameuses photos sur lesquelles ma femme est tombée en cherchant quelque chose sur mon ordi) m'a envoyé ses bons vœux pour cette année. Sur la photo qui les illustrait il était en guêpière, et à côté de lui il y avait une femme elle aussi dans une tenue sexy. C'est une collègue de travail, qui partage la même passion pour les dessous féminins ; du coup ils en essaient ensemble (j'imagine, à l'insu de leurs conjoints respectifs).
Ça tient quand même du hasard le plus improbable, de rencontrer de telles personnes, non ? Je suppose que lui a dû se faire surprendre sur son lieu de travail, car il avait coutume à l'époque de faire ses photos dans le vestiaire du boulot, où il était seul à midi. La nana, au lieu de le dénoncer, a dû être assez intelligente pour y trouver une opportunité de satisfaire ses propres désirs.
Ça tient quand même du hasard le plus improbable, de rencontrer de telles personnes, non ? Je suppose que lui a dû se faire surprendre sur son lieu de travail, car il avait coutume à l'époque de faire ses photos dans le vestiaire du boulot, où il était seul à midi. La nana, au lieu de le dénoncer, a dû être assez intelligente pour y trouver une opportunité de satisfaire ses propres désirs.
5 AVOIR HONTE Dim 27 Jan 2019 - 23:52
DOM94
Je dois dire qu'au début que je portais des culottes de filles j'avais honte (je transgressais un tabou) mais aussi du plaisir à être vêtu différemment de mes copains (ils ne s'en doutaient pas). Mais je ne les portais pas régulièrement ; puis petit à petit plus souvent, sauf qu'à un moment j'avais tout laissé tomber (je suis marié depuis bientôt 38ans) et que, il y a deux ans j'ai recommencé à le faire. J'en porte journellement et sans aucune honte, mais pour en arriver là, il a fallu qu'une rencontre avec une copine puisse m'aider à cela. En effet elle m'a dit que je pourrais assumer mon côté féminin en revêtant une belle robe (nous étions en vacances au bord de mer et mon épouse recherchait une robe pour elle) ; ce fut donc ce qui me donna l'élan pour le faire (nous sommes très amis avec cette copine et elle partage ma façon de m'habiller avec des dessous féminins).
6 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Ven 6 Déc 2013 - 14:05
Heaven_S
Admin
Intéressante spéculation que celle-ci ! Ôtons les poils, et je dis : pourquoi pas ...elleenlui a écrit: Imaginons qu'elles nous confient avoir envie d'exprimer une masculinité qu'elles sentent latentes chez elles, et qu'elles troquent leur délicate lingerie contre des slips kangourou, qu'elles cessent de s'épiler, de se farder, qu'elles fassent couper leurs cheveux, qu'elles se mettent à la muscu... Comment le prendrions-nous ? Ou il y a acceptation chez elles de partager leur vie avec un homme qui est aussi une femme, ou cette acceptation est partielle et elle est immanquablement assortie d'une gêne, et cela va se traduire de différentes façons...
7 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Ven 6 Déc 2013 - 11:09
Invité
Invité
"Imaginons qu'elles nous confient avoir envie d'exprimer une masculinité qu'elles sentent latentes chez elles, et qu'elles troquent leur délicate lingerie contre des slips kangourou, qu'elles cessent de s'épiler, de se farder, qu'elles fassent couper leurs cheveux, qu'elles se mettent à la muscu... Comment le prendrions-nous ?"
Difficilement je présume, comme quoi tu as bien évidemment raison : le degré de tolérance doit être intégralement partagé, donc dans les deux sens, ou bien intégralement tu (dans les deux sens également). Si sensibiliser l'autre à une partie de son jardin secret dont on sait pertinemment qu'elle ne lui conviendra pas risque d'introduire des grains de sable décisifs dans la mécanique de la relation au point d'en venir à l'enrayer, je n'en vois pas la nécessité à part se faire du mal l'un l'autre inutilement. Pour moi les fantasmes, comme les jardins secrets, sont parfaitement acceptables du moment que leur expression ne nuit pas à celui ou celle dont on partage la vie.
Difficilement je présume, comme quoi tu as bien évidemment raison : le degré de tolérance doit être intégralement partagé, donc dans les deux sens, ou bien intégralement tu (dans les deux sens également). Si sensibiliser l'autre à une partie de son jardin secret dont on sait pertinemment qu'elle ne lui conviendra pas risque d'introduire des grains de sable décisifs dans la mécanique de la relation au point d'en venir à l'enrayer, je n'en vois pas la nécessité à part se faire du mal l'un l'autre inutilement. Pour moi les fantasmes, comme les jardins secrets, sont parfaitement acceptables du moment que leur expression ne nuit pas à celui ou celle dont on partage la vie.
8 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Ven 6 Déc 2013 - 9:29
Invité
Invité
Oh tu sais, Timide, chez moi ça ne s'est pas fait tout seul ni sans sentiment de culpabilité, d'autant que je ne suis pas quelqu'un qui se lâche facilement, je suis même plutôt enclin à résister lorsqu'il est question de sortir, je n'aime pas la foule, les lieux saturés, bruyants, je suis mal à l'aise en ville... En outre, près de deux décennies passées avec une femme qui était exactement comme moi n'ont pas arrangé les choses. Pendant toutes ces années j'ai occulté ma féminité. Elle l'inquiétait (j'ai fait une seule tentative dans notre intimité, qu'elle a si brutalement rejetée que je n'ai pas insisté)...
J'ai été célibataire jusqu'à l'âge de 36 ans. Pendant des années je suis passé d'une fille à l'autre avec de longues phases de relative solitude, rien de durable. Le manque d'argent (j'étais et je suis resté quelqu'un d'assez marginal au sens du mode de vie (libertaire, bohème à cette époque-là, un refus qui m'est resté de marcher dans les clous, vie de débrouille, fréquents déménagements, bourlingue.... d''où une sociabilité disons limitée assortie à une dèche chronique) faisait que j'avais peu de loisirs et d'occasions de rencontres. Lorsque j'étais célbataire je vivais ma féminité, je le faisais essentiellement chez moi hors le port de collants et de dessous, sous mes vêtements de mec. Chez moi j'étais en robe, en jupe, je mettais des soutifs, dormais en nuisette, me fardais. Certaines de mes petites amies accrochaient, d'autres pas du tout. Comme je vivais alors dans une ville du littoral méditerranéen gay-friendly, on me prenait pour ce que je n'étais pas. C'était gênant et pas gênant, selon les cas. Dans tous les cas, cette féminité exprimée me permettait d'entretenir des amitiés féminines qui m'étaient très précieuses. J'ai toujours préféré les relations amicales féminines, j'aime à m'entourer de femmes.
Dans ma petite tête, j'étais partagé entre l'idée que je vivais quelque chose de libertaire, que je laissais librement s'exprimer ce que je sentais depuis toujours être mon authenticité, en même temps je me posais la question de savoir si je n'étais pas un peu dingue, si je n'avais pas un petit vélo qui me trottait dans la tête. Les rares copains que j'avais ignoraient tout de cette vie intime. Ils me tenaient pour l'un des leurs, hommes masculins entretenant leur virilité, aux conversations viriles.
La culpabilité existait plus jeune, à l'adolescence, elle a existé à nouveau lorsque j'étais avec ma précédente compagne et qu'en son absence, je passais sa lingerie, ses bas que je rangeais ensuite précautionneusement. Je savais qu'elle savait, et cela restait dans le non-dit car c'était une facette de ma personnalité qu'elle ne pouvait accepter, même si elle était très amoureuse.
Mon actuelle compagne accepte l'expression de cette féminité, avec les réserves déjà évoquées ailleurs. Comme c'est quelqu'un d'assez secret sous ses dehors extravertis, je ne sais jamais vraiment ce qu'elle pense.
Je crois, Timide, que nous devons nous mettre à la place de nos compagnes. Imaginons qu'elles nous confient avoir envie d'exprimer une masculinité qu'elles sentent latentes chez elles, et qu'elles troquent leur délicate lingerie contre des slips kangourou, qu'elles cessent de s'épiler, de se farder, qu'elles fassent couper leurs cheveux, qu'elles se mettent à la muscu... Comment le prendrions-nous ? Ou il y a acceptation chez elles de partager leur vie avec un homme qui est aussi une femme, ou cette acceptation est partielle et elle est immanquablement assortie d'une gêne, et cela va se traduire de différentes façons...
J'ai été célibataire jusqu'à l'âge de 36 ans. Pendant des années je suis passé d'une fille à l'autre avec de longues phases de relative solitude, rien de durable. Le manque d'argent (j'étais et je suis resté quelqu'un d'assez marginal au sens du mode de vie (libertaire, bohème à cette époque-là, un refus qui m'est resté de marcher dans les clous, vie de débrouille, fréquents déménagements, bourlingue.... d''où une sociabilité disons limitée assortie à une dèche chronique) faisait que j'avais peu de loisirs et d'occasions de rencontres. Lorsque j'étais célbataire je vivais ma féminité, je le faisais essentiellement chez moi hors le port de collants et de dessous, sous mes vêtements de mec. Chez moi j'étais en robe, en jupe, je mettais des soutifs, dormais en nuisette, me fardais. Certaines de mes petites amies accrochaient, d'autres pas du tout. Comme je vivais alors dans une ville du littoral méditerranéen gay-friendly, on me prenait pour ce que je n'étais pas. C'était gênant et pas gênant, selon les cas. Dans tous les cas, cette féminité exprimée me permettait d'entretenir des amitiés féminines qui m'étaient très précieuses. J'ai toujours préféré les relations amicales féminines, j'aime à m'entourer de femmes.
Dans ma petite tête, j'étais partagé entre l'idée que je vivais quelque chose de libertaire, que je laissais librement s'exprimer ce que je sentais depuis toujours être mon authenticité, en même temps je me posais la question de savoir si je n'étais pas un peu dingue, si je n'avais pas un petit vélo qui me trottait dans la tête. Les rares copains que j'avais ignoraient tout de cette vie intime. Ils me tenaient pour l'un des leurs, hommes masculins entretenant leur virilité, aux conversations viriles.
La culpabilité existait plus jeune, à l'adolescence, elle a existé à nouveau lorsque j'étais avec ma précédente compagne et qu'en son absence, je passais sa lingerie, ses bas que je rangeais ensuite précautionneusement. Je savais qu'elle savait, et cela restait dans le non-dit car c'était une facette de ma personnalité qu'elle ne pouvait accepter, même si elle était très amoureuse.
Mon actuelle compagne accepte l'expression de cette féminité, avec les réserves déjà évoquées ailleurs. Comme c'est quelqu'un d'assez secret sous ses dehors extravertis, je ne sais jamais vraiment ce qu'elle pense.
Je crois, Timide, que nous devons nous mettre à la place de nos compagnes. Imaginons qu'elles nous confient avoir envie d'exprimer une masculinité qu'elles sentent latentes chez elles, et qu'elles troquent leur délicate lingerie contre des slips kangourou, qu'elles cessent de s'épiler, de se farder, qu'elles fassent couper leurs cheveux, qu'elles se mettent à la muscu... Comment le prendrions-nous ? Ou il y a acceptation chez elles de partager leur vie avec un homme qui est aussi une femme, ou cette acceptation est partielle et elle est immanquablement assortie d'une gêne, et cela va se traduire de différentes façons...
9 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Jeu 5 Déc 2013 - 12:19
Invité
Invité
Merci de toutes ces indications que, pour ma part, je ne connaissais pas. J'ai beaucoup moins surfé que toi, mais ma petite connaissance de la toile m'incite à penser qu'en effet on doit trouver le meilleur et le pire, parfois d'ailleurs réunis dans les mêmes endroits.
Par ailleurs je serais enclin à l'indulgence vis-à-vis de ceux qui "se cherchent des justifications", ayant souvenir d'avoir dû en passer par là avant de me sentir capable d'assumer pleinement la féminité qui fait partie intrinsèque de moi. Je pense que le poids millénaire des tabous est si fort, si intense la pression collective qu'il est difficile d'être capable de basculer sans coup férir d'un bord à l'autre - j'entends par là d'une position tenue par le corps social pour pleinement légitime à une autre moins aisément admise par la communauté. Du moins m'a-t-il fallu pour ce faire (et tant mieux si d'autres parviennent à franchir le pas sans passer par les cases "doutes", "mauvaise conscience" ou "culpabilité") m'interroger longuement sur moi-même pour être en mesure de m'accepter dans l'ensemble de mes motivations, orientations et même pulsions. C'est aujourd'hui chose (presque) faite, je ne ressens plus que de l'épanouissement à me vêtir en femme et à me comporter comme telle chaque fois que j'en ai l'occasion (ce qui n'est malheureusement pas souvent le cas). Il n'est pas impossible que subsiste toujours un léger halo d'inquiétude au regard de l'héritage culturel commun (j'ai subi une éducation à ce point traditionnelle qu'il n'est pas simple de l'envoyer aux orties d'un claquement de doigts) ; mais j'ai appris l'art de la sérénité auquel, précisément, contribue la "discipline" (que je pourrais tout autant qualifier d'indiscipline) que je me suis fixée de porter tous les jours, bon an mal an, de la lingerie féminine. Savoir que sous mes dehors d'homme "classique" se dissimule une ravissante petite culotte fleurie de dentelles ou de broderies anglaises, sentir sur ma peau la douceur de la maille ou du nylon, m'aide à trouver une forme d'apaisement intérieur au nez et à la barbe de tous les censeurs et des a priori. C'est devenu une forme de talisman contre les contrainte du principe de réalité, un pied-de-nez adressé au prêt-à-penser bien-disant auquel j'aime à opposer mon prêt-à-porter mal-icieux. Une façon aussi et surtout de m'assumer moi-même en donnant sa chance à une féminité longtemps refoulée de se déployer ne serait-ce qu'un peu, envers et contre tout...
Par ailleurs je serais enclin à l'indulgence vis-à-vis de ceux qui "se cherchent des justifications", ayant souvenir d'avoir dû en passer par là avant de me sentir capable d'assumer pleinement la féminité qui fait partie intrinsèque de moi. Je pense que le poids millénaire des tabous est si fort, si intense la pression collective qu'il est difficile d'être capable de basculer sans coup férir d'un bord à l'autre - j'entends par là d'une position tenue par le corps social pour pleinement légitime à une autre moins aisément admise par la communauté. Du moins m'a-t-il fallu pour ce faire (et tant mieux si d'autres parviennent à franchir le pas sans passer par les cases "doutes", "mauvaise conscience" ou "culpabilité") m'interroger longuement sur moi-même pour être en mesure de m'accepter dans l'ensemble de mes motivations, orientations et même pulsions. C'est aujourd'hui chose (presque) faite, je ne ressens plus que de l'épanouissement à me vêtir en femme et à me comporter comme telle chaque fois que j'en ai l'occasion (ce qui n'est malheureusement pas souvent le cas). Il n'est pas impossible que subsiste toujours un léger halo d'inquiétude au regard de l'héritage culturel commun (j'ai subi une éducation à ce point traditionnelle qu'il n'est pas simple de l'envoyer aux orties d'un claquement de doigts) ; mais j'ai appris l'art de la sérénité auquel, précisément, contribue la "discipline" (que je pourrais tout autant qualifier d'indiscipline) que je me suis fixée de porter tous les jours, bon an mal an, de la lingerie féminine. Savoir que sous mes dehors d'homme "classique" se dissimule une ravissante petite culotte fleurie de dentelles ou de broderies anglaises, sentir sur ma peau la douceur de la maille ou du nylon, m'aide à trouver une forme d'apaisement intérieur au nez et à la barbe de tous les censeurs et des a priori. C'est devenu une forme de talisman contre les contrainte du principe de réalité, un pied-de-nez adressé au prêt-à-penser bien-disant auquel j'aime à opposer mon prêt-à-porter mal-icieux. Une façon aussi et surtout de m'assumer moi-même en donnant sa chance à une féminité longtemps refoulée de se déployer ne serait-ce qu'un peu, envers et contre tout...
10 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Jeu 5 Déc 2013 - 7:14
Invité
Invité
Je pense à celui d'une certaine Pascale, complètement déjantée, fermé après qu'elle ait publié des photos d'elle jambes écartées dans un jardin public, près d'un manège. Après, je n'ai pas exploré toute la toile et je ne suis pas spécialement un "père la pudeur", j'ai l'esprit ouvert, j'aime l'érotisme, je surfe volontiers sur Xhamster, Tumblr, Flickr, il y a du valable et du vulgaire partout, mais là je ne peux pas vous donner d'exemple, pas moyen d'envoyer des liens (je suis là depuis moins de sept jours).........Je citerai seulement les pages Voissa consacrées aux travs/trans, et le site Transud qui bat les records du glauque...
Je préfère la vision positive qu'offrent par exemple les pages Flickr de Marjorie Demeaux, ou celle de Dianelibrement, que je vous invite à visiter :
Pour les forums, j'en ai fait quelques-uns où j'avoue ne pas avoir cherché à approfondir, faute de temps à consacrer à ça, et aussi par lassitude de voir des gens tourner en rond à se chercher, à grand renfort de psy à deux balles, toutes sortes de justifications à ce qu'au final, ils étaient les premiers à juger bizarre ou anormal. Mon but était de trouver à échanger, à correspondre avec des personnes vivant leur féminité dans l'épanouissement, quelles que soient leurs attirances sexuelles, avec une exception pour le BDSM, domaine qui ne m'attire pas.......
Je préfère la vision positive qu'offrent par exemple les pages Flickr de Marjorie Demeaux, ou celle de Dianelibrement, que je vous invite à visiter :
Pour les forums, j'en ai fait quelques-uns où j'avoue ne pas avoir cherché à approfondir, faute de temps à consacrer à ça, et aussi par lassitude de voir des gens tourner en rond à se chercher, à grand renfort de psy à deux balles, toutes sortes de justifications à ce qu'au final, ils étaient les premiers à juger bizarre ou anormal. Mon but était de trouver à échanger, à correspondre avec des personnes vivant leur féminité dans l'épanouissement, quelles que soient leurs attirances sexuelles, avec une exception pour le BDSM, domaine qui ne m'attire pas.......
11 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Mer 4 Déc 2013 - 17:04
Heaven_S
Admin
Hello Ellenlui.elleenlui a écrit:La honte vient en grande partie de l'imagerie, des clichés. Ceux entretenus dans l'imaginaire collectif et les médias autour des travestis, et la vision pour le moins glauque que renvoient beaucoup de travestis (ou pseudo-transsexuelles) qui tiennent des blogs où il est plutôt question d'exhibition maladive que d'expression d'une féminité. Je crois qu'on n'a pas très envie de ressembler à ces personnalités, et encore moins d'être assimilées à elles.
De quels blogs parles-tu en particulier ? Moi, j'aurais plutôt pensé aux forums libertins, saturés de gens se présentant comme des "travs", parmi lesquels il y a d'ailleurs plus de fantasmeurs que de réels "pratiquants" ; et où, parfois, la vulgarité s'étale. Cela dit, même là il y a des gens "bien". Je vous ai déjà raconté que je m'étais fourvoyé dans l'un de ces sites, j'ai pu y causer avec des gens humainement intéressants, et même généreux.
D'où ma question : à quels forums "trash" fais-tu référence ? Si tu as une minute pour éclairer ma lanterne ...
Heaven.
12 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Mer 4 Déc 2013 - 10:50
Invité
Invité
j'ai longtemps été rongé par la honte et la culpabilité. cette dernière me tient encore dans la mesure où je garde le secret vis-à-vis de ma compagne qui n'accepterait pas une telle révélation. mais la honte m'a quitté : j'assume ma passion autant que ma recherche, et je les vis désormais dans la sérénité.
13 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Mar 3 Déc 2013 - 19:18
Invité
Invité
La honte vient en grande partie de l'imagerie, des clichés. Ceux entretenus dans l'imaginaire collectif et les médias autour des travestis, et la vision pour le moins glauque que renvoient beaucoup de travestis (ou pseudo-transsexuelles) qui tiennent des blogs où il est plutôt question d'exhibition maladive que d'expression d'une féminité. Je crois qu'on n'a pas très envie de ressembler à ces personnalités, et encore moins d'être assimilées à elles. D'où la honte qu'on peut concevoir à paraître dans ce qui demeure des attributs vestimentaires féminins.
En outre, certaines femmes, toutes générations et milieux confondus, n'aiment pas trop qu'on viennent piétiner sur leurs plates-bandes. Pour elles, les angles sont tranchés, les genres sont codifiés. Les questionnements autour de l'identité de genre sont d'ailleurs assez récents, et je remarque qu'ils sont plus le fait des hommes que des femmes.
Il est certain que nous brouillons plus encore les grilles de lecture bien établies lorsque, ayant l'habitude d'exprimer notre féminité en mettant des bas, en passant une jupe, en portant des petites culottes, nous nous revendiquons hétérosexuels. Le fait pour un homme de vivre sa féminité hors d'une fantasmatique purement fétichiste -j'entends par là s'affirmer en tant que femme dans un corps d'homme féminisé-, entre davantage en cohérence avec une bisexualité, latente ou assumée.
En outre, certaines femmes, toutes générations et milieux confondus, n'aiment pas trop qu'on viennent piétiner sur leurs plates-bandes. Pour elles, les angles sont tranchés, les genres sont codifiés. Les questionnements autour de l'identité de genre sont d'ailleurs assez récents, et je remarque qu'ils sont plus le fait des hommes que des femmes.
Il est certain que nous brouillons plus encore les grilles de lecture bien établies lorsque, ayant l'habitude d'exprimer notre féminité en mettant des bas, en passant une jupe, en portant des petites culottes, nous nous revendiquons hétérosexuels. Le fait pour un homme de vivre sa féminité hors d'une fantasmatique purement fétichiste -j'entends par là s'affirmer en tant que femme dans un corps d'homme féminisé-, entre davantage en cohérence avec une bisexualité, latente ou assumée.
14 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Lun 29 Avr 2013 - 17:37
Heaven_S
Admin
Merci, Lacelover, pour cet éclairage, et pour ce partage d'expérience !
15 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Dim 28 Avr 2013 - 0:04
Invité
Invité
Bonsoir,
La honte est ce que nous ressentons entre ce que nous considérons comme "normal" (par apprentissage, habitude, règles sociales...) et ce que nous faisons ou avons fait.
Même habitué très jeune à porter des petites culottes (ce qui était ma "normalité"), j'ai ressenti la honte et la gène à plusieurs reprises.
La première fois fut lorsque ma sœur m'a surpris en train de lui emprunter une de ses culottes. Nous avions peut être 12 ans chacun et, frustré de ne plus pouvoir porter légitimement de culottes de fille (ma mère ayant tenté de me convertir aux slips de garçon), je mettais en cachette les jolis slips de ma frangine.
J'avais honte surtout de m'être fait prendre et peur aussi qu'elle me refuse l'accès à ses culottes.
Je me rappelle que nous en avons discuté une bonne partie de la nuit avant de trouver un accord qui nous convienne tous les deux.
La deuxième fois fut lors de mon premier achat, que j'ai voulu faire tout seul, je me rappelle avoir acheté un lot de deux petites culottes blanches. Je devais avoir 16 ans, et j'ai croisé un copain juste en sortant du magasin avec mon petit sac (quasi transparent) et son précieux contenu... Il a vu ou deviné le contenu et m'a dit : tu achète des culottes de filles ???? avec un air rigolard ! C'est pour ma sœur, lui ai je répondu.
Je ne sais pas si ce mensonge a marché, tout ce que je sais, c'est que tous mes potes ont su que j'avais acheté des culottes ce jour là... La Honte !!!!
Depuis, plusieurs expériences et les années m'ont aidé à grandir, m'accepter et ne plus avoir honte : il existe des travers bien pires !
N'ayez pas honte, vivez !
Amicalement,
Lacelover
La honte est ce que nous ressentons entre ce que nous considérons comme "normal" (par apprentissage, habitude, règles sociales...) et ce que nous faisons ou avons fait.
Même habitué très jeune à porter des petites culottes (ce qui était ma "normalité"), j'ai ressenti la honte et la gène à plusieurs reprises.
La première fois fut lorsque ma sœur m'a surpris en train de lui emprunter une de ses culottes. Nous avions peut être 12 ans chacun et, frustré de ne plus pouvoir porter légitimement de culottes de fille (ma mère ayant tenté de me convertir aux slips de garçon), je mettais en cachette les jolis slips de ma frangine.
J'avais honte surtout de m'être fait prendre et peur aussi qu'elle me refuse l'accès à ses culottes.
Je me rappelle que nous en avons discuté une bonne partie de la nuit avant de trouver un accord qui nous convienne tous les deux.
La deuxième fois fut lors de mon premier achat, que j'ai voulu faire tout seul, je me rappelle avoir acheté un lot de deux petites culottes blanches. Je devais avoir 16 ans, et j'ai croisé un copain juste en sortant du magasin avec mon petit sac (quasi transparent) et son précieux contenu... Il a vu ou deviné le contenu et m'a dit : tu achète des culottes de filles ???? avec un air rigolard ! C'est pour ma sœur, lui ai je répondu.
Je ne sais pas si ce mensonge a marché, tout ce que je sais, c'est que tous mes potes ont su que j'avais acheté des culottes ce jour là... La Honte !!!!
Depuis, plusieurs expériences et les années m'ont aidé à grandir, m'accepter et ne plus avoir honte : il existe des travers bien pires !
N'ayez pas honte, vivez !
Amicalement,
Lacelover
16 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Mar 13 Nov 2012 - 22:52
Invité
Invité
C'est sûr que nous sommes tous différents, nous n'attendons pas les mêmes choses même si certains points nous rejoignent ici : le port de dessous féminins.
Pour ma part, je suis 100% hétéro, je n'arrive d'ailleurs pas à parler de moi au féminin, et je n'en ai aucune envie.
Ce qui m'intéresse ce n'est pas le maquillage, ni les perruques, ni la poitrine donc ni les soutiens-gorge. C'est juste le fait de porter des vêtements soyeux, tellement agréables à porter.
Et j'aime aussi le fait que ça me sorte du quotidien, du stress de la vie, du travail. Quand je m'habille ainsi, je vide ma tête et ne pense plus qu'à mon plaisir !
Par contre, chose étrange quand-même et contradictoire par rapport à ce que je viens de dire, c'est que je suis plus intéressé par des sous-vêtements féminins, à matière égale, que par des sous-vêtements masculins !
Il y a bien sûr la coupe ou le choix plus important (les nuisettes pour homme sont rares...), mais il y a pas que ça. Je dois aussi éprouver un plaisir à faire quelque chose de "défendu", ou en tout cas d'inavouable, ça fait partie de la chose.
Pour ma part, je suis 100% hétéro, je n'arrive d'ailleurs pas à parler de moi au féminin, et je n'en ai aucune envie.
Ce qui m'intéresse ce n'est pas le maquillage, ni les perruques, ni la poitrine donc ni les soutiens-gorge. C'est juste le fait de porter des vêtements soyeux, tellement agréables à porter.
Et j'aime aussi le fait que ça me sorte du quotidien, du stress de la vie, du travail. Quand je m'habille ainsi, je vide ma tête et ne pense plus qu'à mon plaisir !
Par contre, chose étrange quand-même et contradictoire par rapport à ce que je viens de dire, c'est que je suis plus intéressé par des sous-vêtements féminins, à matière égale, que par des sous-vêtements masculins !
Il y a bien sûr la coupe ou le choix plus important (les nuisettes pour homme sont rares...), mais il y a pas que ça. Je dois aussi éprouver un plaisir à faire quelque chose de "défendu", ou en tout cas d'inavouable, ça fait partie de la chose.
17 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Dim 11 Nov 2012 - 12:01
DENT_LL
Admin
je partage la position de soiedouce,..., pour ma part seul le port de dessous féminin me possède.... Maintenant avons nous des raisons d'avoir honte??? en voila une bonne question..!!! car tout dépend de la situation,..., je dois avouer, comme déjà cité sur d'autres post, que une fois après avoir atteint l'extase, je reconnais ressentir une gène que l'on pourrait assimiler à de la honte... Cependant je ne peux m'empêcher de me sentir bien en dessous féminin. Finalement à bien y réfléchir ce sont les codes de la société qui font que l'on peut ressentir de la honte.A mon sens la seule solution pour se sentir bien, et le faire accepter à nos compagnes. Car finalement cela reste du domaine privé, même si parfois laisser un bout de dentelles dépasser ne me déplait pas....
18 Re: Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Mar 6 Nov 2012 - 19:06
Soiedouce
ça dépend des gens
Par exemple, je suis différente de toi dans le fait que je ne recherche pas la féminité dans mon travestisme.
Je parle donc d'un travestisme "light", qui par conséquent n'est plus du travestisme.
Et j'ajoute que je m'y retrouve très bien ainsi et que je ne ressens nullement le besoin/l'envie d'étoffer mon "penchant" en associant à mes tenues une perruque, des faux-seins, du maquillage et une épilation.
J'assume donc pleinement cet attirance pour les (sous)vêtements féminins en tant qu'homme, et profite d'internet pour "exporter" ma passion pour les dessous au travers de photos, de cam, de conversation en chat sur msn ou ailleurs et sur des forums comme celui-ci. (en fait je ne connais pas d'autres forums comme celui-ci)
Il n'est pas rare que je me montre en culotte devant ma femme, mais ce n'est pas les mêmes sensations que lorsque je me met en tenue toute seule, et que je me lance dans une sceance photos ou bien une cam.
Il y donc pour moi une part importante d'exhibition, et probablement que je ne suis pas hétéro à 100% , disons à 98%...
Mais j'insiste sur le fait que nous avons toutes nos spécificités, et qu'il est impossible de nous ranger dans des cases, ou bien il y aurait autant de cases que d'individus.
Par exemple, je suis différente de toi dans le fait que je ne recherche pas la féminité dans mon travestisme.
Je parle donc d'un travestisme "light", qui par conséquent n'est plus du travestisme.
Et j'ajoute que je m'y retrouve très bien ainsi et que je ne ressens nullement le besoin/l'envie d'étoffer mon "penchant" en associant à mes tenues une perruque, des faux-seins, du maquillage et une épilation.
J'assume donc pleinement cet attirance pour les (sous)vêtements féminins en tant qu'homme, et profite d'internet pour "exporter" ma passion pour les dessous au travers de photos, de cam, de conversation en chat sur msn ou ailleurs et sur des forums comme celui-ci. (en fait je ne connais pas d'autres forums comme celui-ci)
Il n'est pas rare que je me montre en culotte devant ma femme, mais ce n'est pas les mêmes sensations que lorsque je me met en tenue toute seule, et que je me lance dans une sceance photos ou bien une cam.
Il y donc pour moi une part importante d'exhibition, et probablement que je ne suis pas hétéro à 100% , disons à 98%...
Mais j'insiste sur le fait que nous avons toutes nos spécificités, et qu'il est impossible de nous ranger dans des cases, ou bien il y aurait autant de cases que d'individus.
19 Avons-nous quelque raison d'avoir honte ? Mar 6 Nov 2012 - 18:18
Heaven_S
Admin
J'ai certes pas mal erré avant de m'assagir. Le fait que ma femme tombe par hasard sur des photos de moi en fille est pour beaucoup dans cet assagissement. Heureusement, comme vous avez pu le lire dans mon article "Secret ou pas ?", ça s'est arrangé.
Ainsi, je me suis fourvoyé sur des sites libertins avant de croiser votre route. Et pourtant je ne souhaitais pas faire de rencontres à caractère sexuel. Je suis homme de parole, surtout à l'égard de ma femme, que j'aime et respecte absolument. Maintenant que mon secret est par elle connu et comme ce forum n'est pas dédié aux rencontres, je n'ai plus l'impression de faire des trucs en douce à son insu ; et je n'en suis pas fâché ! Car le mensonge et la clandestinité me mettaient sérieusement mal à l'aise. J'ajoute que j'ai quitté ces sites avant que ma femme ne découvre le pot aux roses. Je ne désespère pas, d'ailleurs, de lui faire un jour savoir que mon attrait pour la prise d'une apparence féminine ne m'a pas quitté. L'idéal serait carrément de connecter nos épouses à ce forum, pour qu'elles comprennent notre démarche et n'y voient que l'intérêt érotique qu'elles pourraient en tirer, et non une menace pour le couple.
Mais la question que je me pose et vous propose, car elle concerne peut-être d'autres que moi : pourquoi ces "égarements" ? N'est-ce pas parce qu'au départ le travestissement était pour NOUS-MÊMES un truc chelou, objet de honte, qu'on a commencé à le faire à l'insu de sa femme et que certains, comme moi, sont allés se perdre sur des sites libertins avant de se rendre compte que l'un et l'autre constitue une impasse ? En effet, quand on commence à enfiler de manière régulière des vêtements féminins, puis qu'on s’achète une perruque pour compléter le tableau, puis qu'on s'épile et se maquille pour être "top crédible", on découvre au bout d'un moment que 1) le travestissement n'a d'intérêt que si on montre le résultat de ses efforts à (quelqu'un) d'autre(s); mais 2) que ce n'est pas (forcément) pour autant qu'ait envie d'entrer avec cet(te) autre dans une relation sexuelle - sauf bien sûr si ce témoin est sa propre femme, auquel cas le travestissement pimente les ébats conjugaux, ce qui, dans l'absolu, est bénéfique à la vie de couple dans son ensemble.
Ou bien le fait qu'on soit conduit à cacher nos activités à notre épouse est-il lié au fait qu'il y a effectivement une forme d'homosexualité dans notre pratique ? L'envie (qui peut n'aller pas plus loin que le pur fantasme) d'être femme jusqu'au bout (si je puis dire) ne nous y invite-t-elle pas ? Le caractère narcissique de notre hobby, qu'on aurait du mal à renier, nous engage-t-il à faire valider notre transformation plutôt par quelqu'un que le désir rend peu regardant - un homme, donc ; pas une femme ; celle-ci risquera de garder un œil plus critique !
C'est complexe ! Surtout si on veut échapper aux banalités, au relativisme de la mère Michu, du style : "Oh ben, ça dépend des gens, ma brave dame !" Bref, voilà un nouveau grain à moudre !
Ainsi, je me suis fourvoyé sur des sites libertins avant de croiser votre route. Et pourtant je ne souhaitais pas faire de rencontres à caractère sexuel. Je suis homme de parole, surtout à l'égard de ma femme, que j'aime et respecte absolument. Maintenant que mon secret est par elle connu et comme ce forum n'est pas dédié aux rencontres, je n'ai plus l'impression de faire des trucs en douce à son insu ; et je n'en suis pas fâché ! Car le mensonge et la clandestinité me mettaient sérieusement mal à l'aise. J'ajoute que j'ai quitté ces sites avant que ma femme ne découvre le pot aux roses. Je ne désespère pas, d'ailleurs, de lui faire un jour savoir que mon attrait pour la prise d'une apparence féminine ne m'a pas quitté. L'idéal serait carrément de connecter nos épouses à ce forum, pour qu'elles comprennent notre démarche et n'y voient que l'intérêt érotique qu'elles pourraient en tirer, et non une menace pour le couple.
Mais la question que je me pose et vous propose, car elle concerne peut-être d'autres que moi : pourquoi ces "égarements" ? N'est-ce pas parce qu'au départ le travestissement était pour NOUS-MÊMES un truc chelou, objet de honte, qu'on a commencé à le faire à l'insu de sa femme et que certains, comme moi, sont allés se perdre sur des sites libertins avant de se rendre compte que l'un et l'autre constitue une impasse ? En effet, quand on commence à enfiler de manière régulière des vêtements féminins, puis qu'on s’achète une perruque pour compléter le tableau, puis qu'on s'épile et se maquille pour être "top crédible", on découvre au bout d'un moment que 1) le travestissement n'a d'intérêt que si on montre le résultat de ses efforts à (quelqu'un) d'autre(s); mais 2) que ce n'est pas (forcément) pour autant qu'ait envie d'entrer avec cet(te) autre dans une relation sexuelle - sauf bien sûr si ce témoin est sa propre femme, auquel cas le travestissement pimente les ébats conjugaux, ce qui, dans l'absolu, est bénéfique à la vie de couple dans son ensemble.
Ou bien le fait qu'on soit conduit à cacher nos activités à notre épouse est-il lié au fait qu'il y a effectivement une forme d'homosexualité dans notre pratique ? L'envie (qui peut n'aller pas plus loin que le pur fantasme) d'être femme jusqu'au bout (si je puis dire) ne nous y invite-t-elle pas ? Le caractère narcissique de notre hobby, qu'on aurait du mal à renier, nous engage-t-il à faire valider notre transformation plutôt par quelqu'un que le désir rend peu regardant - un homme, donc ; pas une femme ; celle-ci risquera de garder un œil plus critique !
C'est complexe ! Surtout si on veut échapper aux banalités, au relativisme de la mère Michu, du style : "Oh ben, ça dépend des gens, ma brave dame !" Bref, voilà un nouveau grain à moudre !
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