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Au dessus de tout ?

2 participants

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1Au dessus de tout ? Empty Merci ! Mar 22 Juil 2014 - 22:33

Invité


Invité

Merci Heavens, pour tes commentaires positifs....

Je déplore comme toi le départ de membres de ce Forum, quels qu'ils soient et quelle que fut leur contribution.

J'ai été très heureux de trouver cet espace de dialogue et de tolérance, ce "Club" qui réunit en son sein toutes celles et ceux qui partagent les mêmes goûts, les mêmes envies, les mêmes "différences"...
De puis quelques semaines, notre forum s'étiole et les contributions se font plus rares. Peut être que chaque membre, au delà des questions existentielles premières et de sa présentation, n'a plus grand chose à ajouter....

Je vais tenter, puisant dans mon histoire personnelle, de relancer quelques discussions.
Mais tu as raison, j'aimerais aussi que nous reviennent les ami(e)s qui nous ont quitté et qui par leur concours ont fait les riches heures de ce forum.

Amicalement,
Lacelover

2Au dessus de tout ? Empty Merci Lacelover Mar 22 Juil 2014 - 15:34

Heaven_S

Heaven_S
Admin

Merci, en effet, Lacelover, pour tes paroles d'empathie et d'apaisement.

Elles semblent d'autant plus précieuses que LeBonPlaisir a lui aussi déserté le forum, supprimant le contenu de toutes ses contributions.
Cela fait donc deux contributeurs de qualité (les deux meilleurs, sans doute, quant à la précision et la pertinence de leurs analyses) qui sont partis de "Dessous", qui ont jeté l'éponge, ou qui n'y ont plus trouvé leur compte, ou encore qui ne s'y sont plus sentis compris. C'est dommage, vraiment.

Invité


Invité

Bonjour à toutes et tous et plus particulièrement à Timide qui a eu le courage d'exprimer sa souffrance et son mal être...

Il est difficile d'être à la fois juge (quant on choisit "son camp") et partie quand, justement on ne sait pas quel est "son camp"...
Les questions qui nous taraudent sont toujours les mêmes et font écho aux messages de nos semblables déjà maintes fois lus et relus sur ce forum. C'est cela aussi qui justifie les "emprunts de textes" les "copies".... N'est ce pas là une forme d'empathie, de respect pour celui qui a le premier exprimé cette idée qui fait résonner quelque chose en nous, que de lui emprunter pour l'afficher dans un de nos posts ?
Nous sommes semblables, avec des degré différents d'évolution psychologique, différents niveaux d'acceptation de Soi mais quand même définissables par les mêmes envies, les mêmes pulsions et parfois...les mêmes doutes et souffrances...

Et quand l'une de nous laisse s'épancher son cœur, libère la femme qui est en lui et la laisse pleurer ses souffrances, tout en retenue...Acceptons la avec bienveillance et compassion, avec tout l'Amour que nous voudrions que l'on nous porte...

Etre homme et vivre femme, Etre Femme dans un corps d'homme ou Simplement exprimer secrètement par le port de lingerie un besoin de douceur et de féminité.... Toutes ces façons de vivre nous rapprochent et ne sont en aucun cas condamnables tant que nous ne blessons personne et restons dans le respect de l'autre autant que de nous mêmes.

Alors je comprend l'expression du déchirement et de la souffrance décrite avec tant de force par certaines d'entre nous, écartelées entre leur physique d'homme, entre leur rôle social et leur désir d'être Femme et d'être perçues comme telle...
Et je ne peux que compatir, et leur dire que si elles s'aiment ainsi, alors c'est à moi de les accepter avec toute la bienveillance que je peux leur témoigner... en toute Amitié...

Affectueusement,
Lacelover

4Au dessus de tout ? Empty Re: Au dessus de tout ? Dim 8 Juin 2014 - 6:36

Invité


Invité

x



Dernière édition par LeBonPlaisir le Ven 11 Juil 2014 - 10:07, édité 1 fois

5Au dessus de tout ? Empty Re: Au dessus de tout ? Dim 8 Juin 2014 - 6:19

Invité


Invité

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Dernière édition par LeBonPlaisir le Ven 11 Juil 2014 - 10:07, édité 1 fois

6Au dessus de tout ? Empty Excuses Ven 6 Juin 2014 - 1:06

Invité


Invité

Je suis bouleversé de ce que je lis à l’instant, jamais je n’aurais imaginé que mon message pourrait blesser quelqu’un et je suis profondément désolé que cela ait été le cas (surtout ce message-là, dans lequel j’ai projeté tant de moi). Lorsque j’ai lu les mots de Soiedouce, ceux-là même que je cite en début de mon message, je les ai naturellement compris dans le contexte qui était le leur ; j’en ai apprécié le souci d’apaisement, l’effort manifeste de dépasser les soubresauts des échanges précédents en élevant le débat et en rappelant tout un chacun à notre devoir de sérénité. Il est pour moi évident qu’ils n’avaient pas d’autre sens dans la bouche de celui qui les a prononcés ; ce qui n’a pas empêché qu’ils aient aussi, au même moment, un autre écho dans l’oreille de celui qui les entendait. C’est le privilège du langage de se prêter à de multiples harmonies ; les mots, tous les mots résonnent dans nos têtes à peine les avons-nous entendus et chacun transforme alors son âme en chambre de réverbération où il laissera ces paroles écoutées ailleurs retentir de nouvelles émotions à l’aune de son propre regard. Quand j’ai lu ces mots-là, j’ai senti quelque chose se dénouer en moi, comme s’ils me faisaient signe ; j’ai éprouvé le besoin de coucher sur le papier des sentiments qui me tenaillaient depuis si longtemps ; j’ai compris qu’il était temps d’essayer de dire à haute voix ce qui me taraude en silence depuis toujours. C’est ce que je me suis efforcé de faire, en essayant d’être aussi sincère que je le pouvais ; et parce que tes mots, Soiedouce, avaient été le déclencheur de ces impressions, j’ai trouvé important de les citer en exergue, un peu comme un romancier choisit une phrase ou quelques vers en début d’une œuvre qui a pris naissance à leur découverte (et peu importe alors qu’il en détourne le propos initial, ce qu’il cite n’est pas la pensée de leur auteur premier mais la résonnance que l’extrait a enclenchée au dedans de lui). J’avais même commencé par les faire suivre d’une petite « mise en garde », qui disait à peu de choses près « Que Soiedouce ne m’en veuille pas d’avoir emprunté une formule qui a eu en moi un écho aussi fort ; ses mots avaient je le sais une signification toute autre, je les ai repris à mon compte et je leur ai donné la couleur de mes propres sentiments ». Et puis j’ai effacé cette phrase, parce que je me suis senti ridicule d’écrire ainsi : j’avais l’impression de faire de la littérature, et de cela je ne voulais pas, surtout pas, au moment de confier le secret qui me pèse si fort. J’ai pensé aussi que ça allait de soi, que vous alliez me trouver grotesque de prendre de telles précautions ; j’ai cru que le fait de changer de partie de forum suffirait à montrer que le sujet n’avait plus rien à voir avec le cadre dans lequel ces paroles avaient été exprimées ; j’ai imaginé que l’utilisation que je faisais des italiques, au moment de parler d’être « au dessus de tout ça » et « en dessous de tout », manifestait assez clairement que j’employais ces expressions dans un sens résolument différent, jouant avec les mots pour leur faire dire autre chose que le sens qui leur a été initialement assigné. Dessus, dessous, ma vie entière tourne autour de cette tension, alors comment aurais-je pu ne pas m’en saisir à la façon d’un peintre qui emprunte un motif à la vraie vie pour le transformer au prisme de sa sensibilité… Sans doute ai-je eu tort de penser que cela allait de soi, j’aurais dû probablement maintenir cette mise en garde à laquelle je songeais initialement : je vois bien que son absence a irrité Soiedouce et je ne peux, une fois de plus décidément, que m’excuser auprès de celui que j’ai blessé bien involontairement. Qu’il tienne ma confession pour un indigeste pavé m’importe peu, je ne fais pas profession d’écriture et je n’écris qu’avec mes tripes, c’était d’ailleurs là aussi une erreur car – on le voit bien sur cet exemple précis – les entrailles de qui que ce soit sont toujours nauséabondes dès qu’on les étale au grand jour. Je dois donc doublement m’excuser, et ce sera pour sûr mon dernier mot (comment continuer à se confier après une telle débâcle…) : auprès de Soiedouce, de ce qu’il a vécu comme un détournement scandaleux et qui n’était dans ma bouche qu’un hommage (ben oui, c’est toujours rendre hommage à quelqu’un que de lui dire à haute voix qu’on a pu, grâce à quelques uns de ses mots, mettre en d’autres mots ce qui vous ronge et vous torture) ; auprès des autres membres, pour ce qui est en train au fil des messages de devenir un insupportable déballage intime qui n’a pas lieu d’être et auquel il est grand temps de mettre, une bonne fois pour toutes, FIN.

7Au dessus de tout ? Empty Énorme Ven 6 Juin 2014 - 0:57

Invité


Invité

Bravo pour ton pavé (en le volant à Soiedouce...)(, ma Timide...
Biz Béa

8Au dessus de tout ? Empty Re: Au dessus de tout ? Jeu 5 Juin 2014 - 20:27

Soiedouce

Soiedouce

ok pas mal le pavé Shocked 

heu, pourquoi me citer au début avec une phrase que j'ai écrite dans un autre post ?

Dans le genre "détournement de propos" c'est fortiche, bravo cheers

9Au dessus de tout ? Empty Au dessus de tout ? Jeu 5 Juin 2014 - 16:43

Invité


Invité

Soiedouce a écrit:On est au dessus de tout ça, non ?!

Nous n’aurions pas pensé que ce serait si dur ; pas imaginé que le chemin serait si difficile, tout cahoteux d’embûches, troué de tant de pièges ; nous n’avions pas rêvé que la vie offrirait autant d’épreuves, de déceptions et de désillusions. Nous étions nés pourtant sous un jour que d’aucuns auraient voulu nous faire prendre pour favorable, évoquant à tout propos la bonne étoile sous laquelle nous serions censés être nés – sans comprendre toutefois que certains êtres ne sont liés aux astres que par la moitié d’eux-mêmes tandis que l’autre part est régentée par la loi tyrannique de la gravitation. Ainsi écartelés entre deux entités – les pieds sur terre et la tête dans les étoiles -, de tels individus sont voués aux affres de la division intérieure, rarement sinon jamais en harmonie avec eux-mêmes : perdus, éperdus, partagés entre leur raison et leur imagination, déchirés entre les blancs paradis de l’enfance et les noirceurs de l’âge d’homme ; écorchés vifs entre ce qu’ils sont et ce qu’ils auraient voulu être avec la conscience aiguë qu’ils ne se satisferont jamais de ce que le destin avait pour eux en réserve. D’où vient que de tels êtres éprouvent aussi, parfois, une autre tension guère moins redoutable, voire infiniment plus cruelle encore ? Pourquoi faut-il qu’au conflit entre esprit et rêve, nostalgie et espoirs, entre donné et conquis, ils ajoutent la cruauté d’un combat entre le genre qui leur fut imposé par la nature et celui auquel ils auraient préféré dédier leur personne ? A moins que ce ne soit là qu’une seule et même querelle, qui sait : hommes au dehors, femmes au dedans ; rationalité de ci, sentimentalité de là, sans qu’on puisse savoir jamais à quelle partie de soi rattacher les myriades d’émotions autour desquelles se construit une personnalité. Il se peut qu’une telle quête ne soit jamais autre chose que la recherche millénaire d’une unité primordiale, la nostalgie immémoriale d’une androgynie originelle ; il se pourrait en conséquence qu’elle puisse se vivre sur le mode de la conciliation, pourquoi pas de la réconciliation si tant est que la sagesse de l’âme parvienne à compenser les incertitudes de la chair. Mais que faire lorsqu’une telle harmonie sans cesse nous échappe, quand le rêve se fait si pressant qu’il en devient cauchemar, à chaque fois qu’aux appétences impérieuses montées du plus profond de soi s’oppose, irréductible, la dictature du principe de réalité ? Comment vivre sa vie dans la dualité, spectateurs impuissants de la lutte acharnée que se livrent les acteurs de ce marivaudage sinistre, étranges jeux de l’amour et de la nécessité ? Comment être et, surtout, qui être, quand on a pris conscience d’être une lettre « glissée par erreur dans la mauvaise enveloppe » ? On porte en soi des mondes, mais le monde alentour nous en dénie l’existence ; on vibre d’univers parallèles où nous serions tel(le)s que nous sentions, mais notre ressenti se heurte au ressentiment d’un univers impitoyable où la moindre déviance est traquée dans l’incompréhension. On essaie quand même : on apprend les vertus de la métamorphose, apprivoise les instants de passage, on s’épanouit aux heures entre chien et loup, quand la sagesse qui s’envole se confond avec les fantômes crépusculaires. On essaie encore, on explore et surtout on tâtonne, on hésite, on tergiverse ; on s’égare dans le labyrinthe du langage, les mots manquent pour se dire, les noms nous échappent si bien qu’on se perd dans les méandres d’une psychè ravagée de se sentir aussi clivée. On s’obstine, malgré tout, parce que les impressions du dedans valent bien les pressions du dehors, alors on passe sa vie à rechercher l’autre moitié de soi-même ; on court après son ombre, s’exalte en souhaits miraculeux, s’épuise en songes phantasmatiques - on se dédouble dans l’envers du Moi, on se découpe dans l’enfer de soi. Alors, au dessus de tout ça ? Oh non, pas nous, vraiment pas nous. Nous admirons ceux qui pouvaient le dire en toute sérénité, respectons leur confiance que nous n’aurons jamais et même, même, nous aurions bien voulu être comme eux - avoir leur assurance et leur tranquillité en lieu et place de nos angoisses et de nos dérélictions. Mais nous, nous étions à tout jamais en dessous de tout : en dessous de nos responsabilités, de nos devoirs, de notre destin trop tracé ; en dessous de l’unité, mosaïque éclatée en mille et trois facettes, en dessous de la rationalité, jour instable éparpillé en mille et une nuits ; en dessous de la ceinture, le nez sous les jupes des filles à tâcher vainement de comprendre un peu du grand mystère du monde ; au pays des dessous, en deçà du réel, en dessous de toute certitude ; et délibérément, irrépressiblement, en dessous de la ligne de flottaison, ludion balloté entre le besoin de respirer à la surface et l’attraction irrésistible des profondeurs - ni homme, ni femme, entre deux êtres, entre deux eaux.

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